Stéphane Friédérich

Bien que la partition de la première mondiale de la « Titan » de Mahler soit perdue, Kocsis nous livre la version en cinq mouvements incluant « Blumine ».

L’art du « bis » n’est pas donné à tout le monde… Tristan Pfaff présente, avec un ordre subtil une série de petites pièces. On en redemande !

Konstantin Lifschitz réussit le difficile pari de rendre sensibles les infinies possibilités de « L’Art de la Fugue » de Johann Sebastian Bach.

L’enregistrement à Paris du Premier Sextuor de Brahms pour le label Onyx achevait, il y a quelques semaines, un album qui comprend aussi le Concerto pour violon et la Symphonie n° 8 de Beethoven. Au violon… et à la baguette : Augustin Dumay.

Avec les «Années mono», Decca poursuit la réédition de son fabuleux catalogue.

Format A3

Il a fait son baptême au disque avec Bach, a fréquenté Busoni, Enesco, Messiaen, Cage, mais c’est avec Schumann que le pianiste franco-suisse nous revient.

Neeme Järvi défend avec une sincérité admirable la musique de l’un des plus grands compositeurs slovaques, le génial Eugen Suchon.

Après un remarquable enregistrement consacré à Wagner, Philippe Jordan continue de nous émerveiller à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Paris.

Hannu Lintu et Truls Mørk nous entraînent avec un enthousiasme communicatif dans deux chefs-d’oeuvre peu connus, poétiques et lyriques, du jeune Enescu.

Tout semble si simple et si évident. Quelle merveille de voir et d’entendre le Gewandhaus de Leipzig aux ordres de son chef Riccardo Chailly !

Dans un monde orchestral aussi virtuose qu’aseptisé, Jansons fait partie de ces rares chefs capables d’entrer en communion avec leur orchestre.

Sony publie l’intégrale du chef français à la tête du Symphonique de Chicago: rare.

Auréolé de nombreux prix, le jeune pianiste enregistre chez Mirare son premier disque consacré à Bach. Rencontre à La Folle Journée de Nantes à la sortie d’un récital… Bach.

Les pianistes Adélaïde Panaget et Naïri Badal viennent de publier « Danses », un opus à leur image : audacieux et coloré.

Le 6 avril, l’Orchestre du Festival de Lucerne commémorait le souvenir de Claudio Abbado, que ce dernier avait baptisé « l’orchestre des amis ». Poignant.

Ignoré du grand public, Grigory Sokolov appartient à cette lignée de pianistes pour qui la musique est autre chose qu’une succession de notes.

A l’occasion du centenaire du pianiste russe Sviatoslav Richter, Universal et Sony rééditent les témoignages d’un artiste qui savait, au-delà de la vigueur de son tempérament, se mettre en retrait face à la partition. Parfois martelées, ses interprétations pouvaient faire place à une poésie insondable.

Javier Perianes nous révèle une musique sans pyrotechnie inutile, un piano intime, familier, intériorisé, efficace et dégraissé, radieux et étranger à toute démesure.

Singulier programme de transcriptions pour piano seul de Richard Wagner par le fascinant pianiste Wilhem Latchoumia, qui séduira tous les passionnés de raretés.

Ce pianiste ne fait pas que jouer du piano

Avec cet album enregistré pour RCA, Jean-Marc Luisada réalise une nouvelle intégrale magnifique des « Valses » de Chopin, écho de son premier album DG.

Le cinéaste Pavel Lounguine a consacré un film à Rachmaninov. Une oeuvre efficace à retrouver en DVD.

C’est la fin de la riche collaboration Harnoncourt-Concertgebouw débutée en 1975, que fête le label RCO avec une « Cinquième » de Bruckner d’anthologie.

Nelson Freire et Riccardo Chailly livrent un Concerto « L’Empereur » généreux, qui révèle l’essence même du compositeur, puissant, glorieux et terrien.

De la musique, ce grand discret dit que moins il en parle, mieux il en joue. À l’occasion de son soixante-dixième anniversaire, nouveautés et rééditions célèbrent l’immense talent du plus parisien des Brésiliens.

Mille exécutants, c’est ce que requiert normalement la 8e Symphonie de Mahler! Les chefs doivent ici déployer une infinie précision pour éviter le « Barnum » musical.

Au fil des parutions, Eugen Jochum se révèle être le plus grand brucknérien du XXe siècle, utilisant les qualités de chaque orchestre pour transcender la partition.

On dépose les armes devant ce récital où le pianiste russe joue admirablement des contrastes et des fondus enchaînés, des attaques et plus encore des silences.

Après des « Impromptus » inoubliables, Philippe Cassard ne se lasse pas d’explorer, dans ce nouvel album, l’âme tourmentée de Schubert.

A la tête de l’Orchestre symphonique de Bamberg depuis 2000, l’Anglais Jonathan Nott a propulsé la formation bavaroise au devant de la scène internationale, réalisant un sans-faute discographique.

Il ne pouvait pas y avoir meilleur ambassadeur que Joaquin Achucarro dans ce programme dédié à Granados, Albeniz et Falla

Deutsche Grammophon et Decca célèbrent le cent cinquantième anniversaire de la naissance du compositeur bavarois Richard Strauss.

Daniel Müller-Schott est l’un des grands violoncellistes d’aujour­d’hui, comme le confirme le récital consacré à Dvorák, d’une émotion à fleur de peau.

Au bord du lac des Quatre-Cantons, les musiciens vont affluer par centaines.

Nous n’avons jamais entendu les Sonates pour violoncelle et piano de Martinu interprétées avec un tel sentiment d’exaltation et de pulsation rythmique.

Il faut ici combiner la plus grande expressivité et la rigueur. Sinon, gare à la vulgarité !

La dernière symphonie de Haydn : entre classicisme et romantisme.

Curieusement méconnue en France, cette « Ouverture fantaisie » est idéale pour comparer la virtuosité et la musicalité des orchestres et des chefs.

L’interprétation de cette œuvre emblé­matique d’un musicien résistant contre la barbarie et l’intolérance est un défi terrible pour tout chef d’orchestre.

Trouver le juste équilibre orchestre-soliste est le pari de cette œuvre symphonique conçue comme une sonate.

Une discographie exigeante : comment embrasser tous les aspects de cette « Symphonie Monde » ?

Dans cette œuvre, il faut à la fois éviter la sensiblerie et la sécheresse : ceux qui y parviennent ne sont pas nombreux.

Mahler écrit sa « Neuvième Symphonie » comme un testament : dans cette somme tragique, il récapitule sa vie, portant les moyens expressifs à leurs limites. Ici, entre les détails infinis de la partition et l’immense arche de l’œuvre, le chef est en permanence sur le fil.

Créée en 1943, la « Huitième Symphonie » de Chostakovitch est la terrible illustration musicale des temps d’horreur absolue que furent le stalinisme et l’agression nazie.

Fusion idéale du lied et de la symphonie, « le Chant de la Terre » est aussi l’œuvre la plus secrète du compositeur autrichien.

Gigantesque fresque sonore qui demanda deux ans de travail au compositeur, cette symphonie est traversée d’un souffle immense, d’une richesse de détails inouïe. Il y faut donc des orchestres – et des chefs– de première force.

Dans la Sonate n° 2 « Marche funèbre » de Chopin, la virtuosité seule n’est pas d’un grand secours pour les interprètes. Il y faut bien plus : savoir mettre en scène dans cette œuvre une tragédie humaine.

Le centenaire de la naissance de Witold Lutoslawski est l’occasion de redécouvrir l’une des œuvres les plus originales et novatrices de la seconde moitié du XXe siècle.

La pianiste géorgienne nous révèle quelques-uns des secrets de son disque Liszt.

Le pianiste norvégien propose une version passionnante des « concertos pour piano numéros 3 et 4 » de Rachmaninov.

Eminent interprète de la musique française du XXème siècle, le pianiste Pierre-Laurent Aimard publie un remarquable disque Ravel. indispensable pour redécouvrir l’auteur des « Miroirs ».

Classica, dans son numéro 162, nous présente les partitions Henle.

Seconde parution des thèmes de Riverdance pour piano.

Chandos nous avait fait découvrir l’œuvre symphonique de l’Australien Malcom Williamson, aujourd’hui Hyperion présente ses singuliers concertos pour piano

La beauté des timbres instrumentaux, la franchise rythmique confèrent au « Stabat Mater » de Poulenc une exaltation et une luxuriance inaccoutumées.

C’est un voyage étourdissant que propose Sergei Kasprov, où les œuvres baroques et leurs transcriptions au piano se confondent.

Le pianiste possède une énergie, une musicalité et une virtuosité absolument séduisantes dans son interprétation de sonates de Beethoven.

La violoniste interprète ce concerto avec une conception et une richesse expressive ultra-romantique assumées.