À compter du 1er janvier 2023, Cecilia Bartoli succédera officiellement à Jean-Louis Grinda à la direction de l’Opéra de Monte-Carlo (OMC). La mezzo-soprano italienne a présenté la semaine dernière le programme de la prochaine saison de l’institution monégasque qui débutera le 20 janvier 2023.
La saison 2023 de l’Opéra de Monte-Carlo débutera par 4 représentations d’Alcina
En mars 2021, quelques mois après l’annonce de sa future nomination à la tête de l’OMC, Cecilia Bartoli avait déclaré qu’elle souhaitait ouvrir la porte de la maison monégasque « au monde baroque, mais aussi mozartien ». Promesse tenue puisque la saison 2023, la première conçue par la nouvelle directrice, débutera à partir du 20 janvier par 4 représentations d’Alcina de Georg Friedrich Haendel et proposera également, le 20 mars, Les Noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart.
A lire aussi
Au programme également, le Stabat Mater de Gioacchino Rossini le 25 janvier, Andréa Chénier, l’opéra d’Umberto Giordano en février, La Traviata de Giuseppe Verdi, Le Barbier de Séville de Rossini et L’Orfeo de Claudio Monteverdi en avril.
Daniel Barenboim : « Comme c’est une grande artiste, Cecilia s’en sortira bien »
Ce qui impressionne le plus dans la programmation élaborée par Cecilia Bartoli c’est le très haut niveau des artistes qui fouleront la scène de la salle Garnier durant cette saison 2023. À commencer par la chanteuse romaine elle-même qu’on entendra chanter dans Alcina aux côtés de Philippe Jaroussky et dans Le Barbier de Séville, avec, notamment, Ildar Abdrazakov dans une mise en scène de Rolando Villazón. Placido Domingo sera Giogio Germont dans 3 représentations de La Traviata que Jean-Louis Grinda mettra en scène.
A lire aussi
Côté chefs d’orchestre, outre les Italiens Gianluca Capuano, Marco Armiliato et Massimo Zanetti, on pourra voir Philippe Jordan diriger le Staatsoper de Vienne dans Les Noces de Figaro. Enfin, si sa santé le lui permet, Daniel Barenboim donnera un récital au piano le 10 mars. Le chef d’orchestre et pianiste israelo-argentin, grand admirateur de Cecilia Bartoli qu’il a tenu à encourager dans sa nouvelle fonction. « Elle sait comment se tenir à la tête d’une institution et comment inspirer les gens qui l’entourent (…) Comme c’est une grande artiste, Cecilia s’en sortira bien » a-t-il déclaré.
Philippe Gault
