Les concertos de Rachmaninov sont joués par les pianistes du monde entier. Né en Russie au temps des tsars, le compositeur est mort pendant la seconde guerre mondiale. Pourtant son œuvre reste attachée au lyrisme post-romantique, contrairement à nombre de ses contemporains résolument tournés vers la modernité.
Rachmaninov émigre aux Etats-Unis pour fuir la Révolution russe. Il ne reverra jamais son pays
Encouragé par le vieux Tchaïkovsky Rachmaninov compose pour le piano, son instrument. Mais c’est avant tout comme concertiste virtuose et chef d’orchestre qu’il mène une brillante carrière à l’étranger. En 1917, il profite d’une tournée pour fuir la Révolution russe. Il s’installe aux Etats-Unis, et séjourne également en France et en Suisse. Contrairement à Prokofiev, il ne retournera pas en Russie et restera à jamais nostalgique de son pays natal.
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Rachmaninov a touché à tous les genres. Ceux qui impliquent le piano bien-sûr : concertos, mélodies, musique de chambre, et pièces pour piano seul. Mais il s’aventure aussi dans les domaines de l’opéra (Aleko), de la musique religieuse (Vêpres) et des symphonies. Si son style évolue quelque peu au fil des années, il reste néanmoins profondément ancré dans l’esthétique de la fin du XIXème siècle.
1) Concerto pour piano n°2, 2ème mouvement (Khatia Buniatishvili, Filarmonica Teatro Regio Torino, Giandrea Noseda)
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2) Prélude pour piano seul en ut dièse mineur opus 3 n°2 (Evgeni Kissin)
3) Rhapsodie sur un thème de Paganini, 18ème Variation (Daniil Trifonov, Philadelphia Orchestra,Yannick Nézet-Séguin)
4) Prélude pour piano seul en sol mineur opus 23 n°5 (Valentina Lisitsa)
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5) Vocalise (Mischa Maisky au violoncelle, et sa fille Lily au piano)