Directeur du Wiener Staatsoper pendant 10 ans, Dominique Meyer, qui dirige désormais la Scala de Milan, fera ses adieux à l’institution autrichienne lors du gala de clôture de la saison samedi soir.
Bogdan Roscic succède à Dominique Meyer à la tête du Staatsoper de Vienne
En raison de la capacité maximum autorisée dans les salles de spectacle en Autriche en cette période de crise sanitaire, ils ne seront que 100 spectateurs à pouvoir assister samedi 27 juin aux adieux de Dominique Meyer qui a dirigé l’Opéra d’État de Vienne pendant 10 ans et laisse sa place à Bogdan Roscic. C’est à l’occasion du Concert de Gala du Jeune Ensemble, qui clôt la saison dans la salle du Haus am ring, que la direction de l’institution viennoise a décidé de rendre hommage à son dirigeant, nommé à la Scala de Milan. Une soirée retransmise en direct à 19h sur le site du Staatsoper.
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Pour Dominique Meyer faire ses adieux lors d’une soirée consacrée à la nouvelle génération de chanteurs et musiciens est très symbolique « En 10 ans, nous avons sélectionné, engagé et lancé de nombreux jeunes chanteurs sur la voie d’une carrière internationale. C’est agréable de voir qu’ils ont si bien grandi. Ce gala est plus qu’un simple concert d’adieu, c’est une message fort. L’Opéra d’État de Vienne est la maison où tous les grands interprètes reconnus continuent de se produire et c’est aussi l’opéra où la nouvelle génération d’artistes talentueux a sa chance ».
Pour Dominique Meyer le Staatsoper de Vienne est un opéra très italien
Au programme de cette soirée lyrique autour de l’orchestre du Wiener Staatsoper, dirigé par Marco Armiliato et Adam Fischer, des extraits d’œuvres de Mozart, Wagner, Offenbach ou Humperdinck mais aussi du répertoire italien de Donizetti, Verdi, Rossini ou Puccini.
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L’opéra italien, une des passions que Dominique Meyer pourra continuer d’assouvir à la tête de la Scala de Milan, lui qui déclarait à propos du Staatsoper: « Même s’il y a les éléments de base du répertoire, Mozart, Strauss, Wagner… le Staatsoper est en fait un opéra très italien, beaucoup plus italien qu’allemand ».
Philippe Gault