Shani Diluka publie Pulse, un album au coeur d’une Amérique métissée

A l’occasion de la publication de son nouvel album chez Warner, Shani Diluka sera, ce lundi 1er mai à 20h, l’invitée du journal du classique.

Après un album dédié à Proust, précédé d’un autre faisant dialoguer la musique de Beethoven et les ragas indiens, Shani Diluka nous entraîne, cette fois-ci, dans un univers hypnotique, onirique voire étrange, dans un voyage au cœur de l’Amérique des compositeurs minimalistes, du jazz et de l’électro.

Un voyage qui fait écho à celui qu’elle avait déjà imaginé il y a quelques années, sur les traces de Jack Kerouac, le long de la route 66. Alors ici se croisent Philip Glass, John Adams, Terry Riley, Keith Jarrett mais aussi Moondog et Daft Punk.

Shani Diluka jouera au Centre Pompidou dans le cadre de la rétrospective consacrée à Amos Gitaï

Leurs musiques nous racontent une Amérique métissée, font référence aux pionniers irlandais qui ont traversé l’Atlantique pour rejoindre le nouveau monde, comme aux amérindiens si proches de la nature sans oublier les douleurs de l’esclavage.

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Shani Diluka nous éclairera ce soir sur la conception de ce programme à travers lequel s’exprime une mélancolie alliée à une forme de spiritualité, dans sa connexion avec les éléments et le cosmos. Un programme qu’elle interprétera les 20 et 21 mai au Centre Pompidou dans le cadre de la rétrospective consacrée à Amos Gitaï. Elle célébrera de nouveau les minimalistes américains en concert la saison prochaine au Théâtre du Châtelet comme à la Philharmonie de Paris.

Laure Mézan

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