Plainte contre Valéry Giscard d’Estaing déposée par Ann Kathrin Stracke: une enquête ouverte pour agression sexuelle

Valéry Giscard d’Estaing fait l’objet depuis hier d’une enquête après le dépôt d’une plainte pour agression sexuelle par Ann Kathrin Stracke une journaliste allemande. Des faits, qui se seraient déroulés en 2018 durant une séance photo.

Ann Kathrin Stracke ne serait pas parvenue à repousser les avances répétées de Valéry Giscard d’Estaing

Une enquête a été ouverte pour agression sexuelle hier à l’encontre de Valéry Giscard d’Estaing après qu’Ann Kathrin Stracke, journaliste de la télévision publique allemande, a déposé une plainte contre VGE, l’accusant de lui avoir posé la main sur les fesses à trois reprises alors qu’elle venait de l’interviewer. Des faits, explique Le Monde, qui se seraient déroulés fin mai 2018. « Après l’interview, j’avais demandé à pouvoir faire une photo avec M. Giscard d’Estaing et mes collègues ».

 

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« Cette photo a été prise par son assistante qui était dans la pièce », a raconté la journaliste. « J’étais debout, à gauche de Valéry Giscard d’Estaing et pendant la photo, il a mis sa main sur ma taille gauche qui a ensuite glissé plus loin sur mes fesses ». La situation se serait répétée par deux fois juste après, alors que l’ancien président lui montrait des photos de lui avec d’autres chefs d’Etat. Elle aurait encore essayé de le repousser mais confie n’y être pas parvenue.

 

Chaque jour, une sémiologue dans La Croix le sens des mots devenus usuels pendant le confinement

Au moment de se séparer, dans l’édition du Monde du 6 mai, la journaliste rapporte des baisers appuyés de l’ancien président, qui lui aurait sussuré à l’oreille et en allemand « Faites de beaux rêves ». « Eh bien vous l’avez sacrément charmé », aurait glissé l’assistante du président en raccompagnant Ann Kathrin Stracke à la porte.

 

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La conclusion de cette histoire appartient à la justice, mais elle est une invitation à lire La Croix. Chaque jour, la sémiologue Mariette Darrigrand analyse les mots qui se sont invités dans notre quotidien depuis le début de la crise sanitaire. Aujourd’hui, le mot c’est barrière. « La barrière, écrit-elle, est un rempart protecteur, elle freine aussi les contacts ». Certains hommes finissent parfois par l’oublier.

 

David Abiker

 

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