Alors que l’épidémie de Covid progresse avec près de 50.000 nouveaux cas quotidiens et 800 patients hospitalisés chaque jour, où en est-on de la vaccination ? Faut-il faire un rappel ? A quel âge et quand se faire piquer ? On fait le point pour y voir plus clair.
De nombreuses pharmacies n’ont pas reçu les vaccins de nouvelle génération
La règle est a priori simple : les soignants, les plus de 60 ans et les personnes immunodéprimés sont éligibles à la vaccination de rappel depuis deux mois. La campagne du gouvernement met en avant les nouvelles injections adapté au nouveau variant Omicron, de quoi motiver encore plus cette population. Mais dans les faits, nombre de pharmacies n’ont toujours pas reçu ces fameuses doses dites de nouvelle génération : cela pourrait expliquer en partie qu’à peine 20 % de cette population ait franchi le cap. Il y a une deuxième explication : une autre conditions est requise, attendre six mois après avoir reçu une dernière injection, un délai divisé par deux uniquement pour les 80 ans et plus et les résidents en Ehpad.
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Enfin, et c’est là où ça se complique, si vous êtes éligible et que vous avez eu le virus, la Haute autorité de santé demande d’attendre trois mois avant de recevoir cette piqûre de rappel. Mais est-ce qu’une contamination remet les compteurs à zéro, ou est-ce que la date de la dernière injection prend le dessus ? La communication gouvernementale n’est plus claire sur ce point. Car cette directive avait été donnée pour anticiper une potentielle pénurie de nouveaux vaccins. Cette crainte étant largement écartée, de nombreux médecins et pharmaciens vaccinent sans en tenir compte, mais toujours avec les vaccins disponible en nombre, c’est-à-dire ceux qui ont été utilisés pour les campagnes à grande échelle.
Rémi Pfister
Ecoutez les explications de Rémi Pfister au début du journal de 8h :