Coupe du monde 2022 : Champions « malgré Mbappé », découvrez ce que dit la presse argentine

Hasan Bratic/SIPA

Olé, le principal quotidien de sport d’Argentine laisse éclater sa joie après la victoire face à la France lors de cette Coupe du monde 2022. « Gloire à Dieu, gloire à Messi » : le journal verse même dans le lyrisme.

Messi est devenu un héros à jamais, selon le journal argentin Olé

L’Equipe traduit l’article du quotidien argentin Olé : « Nous sommes champions du monde suite à la finale la plus excitante de l’histoire, que personne n’aurait pu imaginer. Nous sommes champions du monde malgré Mbappé. […] Nous sommes champions du monde parce que nous avons mieux joué la finale, même en prenant le risque de la perdre ». Et le journal argentin poursuit, plein de lyrisme : « Gloire à Dieu, Gloire à Messi. Le destin, celui qui tant de fois a semblé impitoyable avec lui, lui réservait la meilleure revanche, la journée rêvée, la Coupe du monde rêvée, la consécration éternelle. Aujourd’hui, Messi est passé dans l’éternité. Aujourd’hui, il est devenu un héros à jamais. Aujourd’hui, Messi devient le meilleur joueur de l’histoire -désolé Diego- [Maradona] ».

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Un autre quotidien argentin, Clarin, sonde lui les profondeurs du sentiment national : « Il ne faut pas grand chose pour comprendre pourquoi les Coupes du monde de football sont si importantes pour les Argentins. C’est quelque chose pour lequel nous savons que nous sommes bons. Qu’on puisse jouer sur un pied d’égalité avec une puissance mondiale, comme la France ou les Pays-Bas. Dans le football, nous sommes l’Argentine d’il y a 100 ans dont parlaient nos grands-parents. Puissance argentine ».

 

La France a perdu mais elle n’a pas à rougir, selon la presse française

Pendant ce temps, en France, la tristesse s’affiche après la défaite des Bleus, mais le panache de l’Equipe de France est saluée. Dans son édito du Figaro, Yves Thréard donne aux lecteurs toutes les raisons d’être fiers, tout en restant bon public et fair play. Hommage est rendu au vainqueur et à Messi et son équipe, qui ont accroché la 3ème étoile au maillot de la sélection argentine. « Comme Diego Maradona », écrit Thérard, « Messi a été hier à la hauteur de sa réputation. Il est plus que jamais la fierté de tout un peuple. Mais si la France a perdu, elle n’a pas à rougir. Elle est devenue un temple du ballon rond, une école de l’excellence, son rayonnement redore un peu notre blason, a l’heure de la défaite ne boudons pas notre plaisir ».

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Vincent Duluc pour L’Equipe va plus loin et célèbre les émotions universelles du football : « il ne faudra jamais regretter les émotions, l’intensité des sentiments, tout ce qui nous rattache à une équipe et à la Coupe du monde éternelle ». Dans Le Parisien Nicolas Charbonneau a encore du mal à se remettre du match, mais plutôt que de pleurer la défaite, le directeur du journal célèbre « l’incroyable vertu du football, faire briller les yeux partout sur la planète. Que l’on soit riche ou pauvre, jeune ou beaucoup moins jeune, né dans un hémisphère ou un autre, fin connaisseur des règles ou novice, supporteur d’une équipe ou de son adversaire, les sensations sont universelles ».

David Abiker

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