L’Institut Pasteur compte rattraper le retard pris sur ses concurrents internationaux en lançant une campagne de test sur un potentiel vaccin contre le coronavirus en juillet prochain.
Des chercheurs de l’Institut perpétuent chaque année une cérémonie païenne en l’honneur de Louis Pasteur
« Il faut être extrêmement vigilant pour éviter un rebond de l’épidémie, car ce virus est une vraie saloperie ». Ce n’est pas moi qui parle, mais Sylvie van Der Werf, tête chercheuse à l’Institut Pasteur, où Le Monde a passé une journée malgré l’interdiction de toute visite. La bonne nouvelle, c’est que l’Institut Pasteur lancera une série de test sur un vaccin en juillet et comblera ainsi le retard pris sur ses concurrents dans une compétition internationale. La deuxième bonne nouvelle, c’est qu’en général, il faut 10 ans pour développer un vaccin et les labos tablent sur 10 à 12 mois. Il faut lire ce papier qui raconte le travail de l’Institut Pasteur, mais aussi l’ambiance maison.
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On y parle des Pasteuriens, fidèles à la mémoire de celui qui trouva le vaccin contre la rage. Certains d’entre eux, une fois par an, se réunissent devant le tombeau de Louis Pasteur, sous l’appartement de ce dernier, dans la crypte où l’inventeur du vaccin contre la rage stockait ses vaccins.
« L’épidémie recule sans qu’on puisse exactement dire si le confinement a été déterminant oui ou non»
Ce matin que des bonnes nouvelles notamment pour Patrick confiné 2 mois avec une grille gagnante de loto à 17 M€.
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— David Abiker (@DavidAbiker) May 22, 2020
Pasteur y est l’objet d’une sorte de culte laïque. Tous les 28 septembre, le directeur de l’Institut lit un texte à la mémoire du scientifique et des chercheurs défilent devant sa tombe dans une une sorte de cérémonie païenne, racontée dans Le Monde qui sortira aujourd’hui.
David Abiker