L’invasion du Congrès brésilien par les partisans de l’ex président Jair Bolsonaro, qui a quitté le pays pour les Etats-Unis, fait la une de vos journaux. Plusieurs centaines de ses partisans ont pris d’assaut le Congrès et la Cour Suprême.
Un coup d’état semble aujourd’hui impossible au Brésil, selon la presse argentine
Tentative d’insurrection, titre la newsletter du Monde ce matin, alors que Les Echos parlent de chaos. Le même terme est en une du Figaro. De son côté, Courrier international recense les réactions de la presse étrangère : « Nous avons maintenant notre Capitole », se désole un éditorialiste de Folha de São Paulo, comparant les événements de dimanche à l’invasion du Congrès américain le 6 janvier 2021. Le quotidien argentin Clarín assure que « l’explosion de violence » observée à Brasilia reflète « l’immense fossé qui divise le pays » et « les défis » qui attendent Lula. Le président brésilien hérite d’un pays « beaucoup plus compliqué qu’il ne l’imaginait », même si un coup d’Etat semble aujourd’hui « impossible ».
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Pour éteindre les « derniers feux du bolsonarisme radical », Lula va devoir manier « diplomatie et fermeté », renchérit l’Espagnol El Pais. Car en cas d’échec, ce radicalisme pourrait bien « se renforcer, avec le consentement d’une partie des forces armées qui, bien que dans l’ombre, soutient l’appétit putschiste du bolsonarisme ». Pour The Washington Post, l’attaque illustre surtout « le fléau grandissant que représentent les agitateurs d’extrême droite dans les démocraties occidentales », où la radicalisation est alimentée par « les refus des défaites électorales ».
David Abiker