Sir Anthony Hopkins n’est pas qu’un immense acteur, doublement oscarisé. L’acteur britannique est également un musicien de talent. Compositeur, mais surtout pianiste, il n’hésite jamais à se mettre au clavier, même dans le hall d’un hôtel.
À 85 ans, Sir Anthony Hopkins est surtout connu pour les grands rôles qu’il a interprétés au théâtre et cinéma, qui lui ont notamment valu 2 oscars (1992 pour Le Silence des agneaux et 2021 pour The Father), mais le comédien gallois est également un musicien talentueux, compositeur et pianiste à ses heures.
L’acteur n’hésite pas à diffuser sur les réseaux sociaux ses performances improvisées. On se souvient, pendant le confinement en 2020, de la vidéo diffusée sur Twitter dans laquelle on le voyait jouer au piano avec son chat Niblo sur les genoux.
Anthony Hopkins a composé les musiques des 3 films qu’il a réalisés
La semaine dernière, c’est un petit concert improvisé dans un hôtel qu’il a mis en ligne sur son compte Instagram avec ce sobre commentaire : « Quand un hall d’hôtel vide devient le lieu idéal… ».
Sir Anthony Hopkins et la musique c’est une très longue histoire. Dans un entretien avec le magazine Gramophone, l’acteur indiquait qu’en 1957 déjà, à l’âge de 20 ans, il avait même composé un morceau mais n’avait pas insisté sur cette voie, préférant se consacrer au métier d’acteur. La musique l’accompagne régulièrement au cinéma comme ce fut le cas dans le 1er volet des aventures macabres d’Hannibal Lecter, rythmées par les Variations Goldberg de JS Bach interprétées par Glenn Gould.
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Anthony Hopkins rappelle que lors du tournage du film Nixon en 1995, il préparait son rôle en écoutant des œuvres d’Aaron Copland. Il a également composé la musique des 3 films qu’il a réalisés : Dylan Thomas: Return Journey (1990), August (1996) et Slipstream (2006).
L’acteur, passionné par les compositeurs britanniques tels que Ralph Vaughan Williams ou Edward Elgar, a aussi composé une valse qui a été reprise dans un album du violoniste André Rieu et les 8 morceaux d’un album enregistré par l’orchestre symphonique de Birmingham en 2011.

Philippe Gault