Militants du genre, anticolonialistes… : L’Express dénonce les idéologies qui nient les vérités scientifiques

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L’Express propose un dossier sur les nouveaux contestataires de la sciences. Progressistes, islamistes, militants du genre, anticolonialistes, racistes suprémacistes, tous ont intérêt, explique Laetitia Strauch-Bonart, à nier les vérités scientifiques au nom de l’idéologie.

L’Express consacre une partie de son dossier à la remise en cause de la binarité sexuelle

« Drapée dans les oripeaux de la justice sociale, cette idéologie remet en cause des connaissances fondamentales sur l’évolution de l’espèce, les fondements naturels du comportement humain ou les différences entre hommes et femmes ». Et L’Express commence par la remise en cause de la binarité sexuelle. 4 pages en 2022 pour expliquer qu’il existe deux sexes, masculin et féminin : c’est dire si la biologie tremble sur ses deux genres. 4 pages pour rappeler qu’une littérature scientifique sur ce sujet s’est développée depuis les années 80 avec la biologiste américaine Anne Fausto Sterling. Elle a publié en 1993 dans la revue Science un article retentissant intitulé « les 5 sexes ». Plus tard, l’anthropologue Agnès Giard publiait dans Libération une tribune dans laquelle elle affirmait : « Il n’existe pas deux sexes mais 48 ». L’Express vous explique en substance que remettre en question ces propositions, c’est basculer du côté d’une science patriarcale et s’exposer au bûcher.

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Certains affirment qu’il existe une science « occidentale »

Vous trouverez dans l’hebdomadaire une enquête sur la critique du darwinisme par ceux qui n’ont pas lu ces théories ou qui ne les ont pas comprises : l’histoire de la décolonisation des sciences par le gouvernement néo-zelandais au nom de la mauvaise conscience envers les Maoris. La science doit aussi ferrailler avec le retour des théories racistes et suprématistes, et je ne vous parle pas de ceux qui pensent que la terre est plate. « Cessons de confondre science et morale » lance Jerry Coyne, professeur émérite à l’université de Chicago qui ferraille à la fois avec les créationnistes, les antivax et les climato-sceptiques sur sa droite, et sur sa gauche, il est attaqué par ceux qui croient qu’il existe une science occidentale destinée à dominer les femmes et les minorités ethniques aux Etats-Unis ou en Europe. Voilà ce qu’un scientifique de renom est obligé de rappeler un 23 décembre 2022 : « il n’existe pas de science occidentale en tant que telle. Il se trouve que la science s’est développée dans sa forme moderne il y a 300 ans en Europe et elle bénéficie aujourd’hui de l’apport de chercheurs du monde entier. Affirmer qu’il s’agit d’une construction occidentale à décoloniser est une grave erreur ». Dossier essentiel à lire cette semaine dans L’Express.

David Abiker

 

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