Depuis 20 ans, des chercheurs s’interrogent sur ce qui se passe dans notre organisme quand nous regardons un match de football. Il s’agit pour eux d’évaluer la dangerosité du foot pour ceux qui le regardent.
Les accidents cardiovasculaires augmentent en période de compétitions importantes
Le Parisien fait sans rire la liste des dangers qui nous guettent devant notre télé. En premier lieu nous mangeons mal (chips, pizzas, alcools, boissons sucrées, hamburgers), ensuite nous restons assis (surtout quand la France ne marque pas). Certains se drogueraient en allumant un joint en cas de défaite. Et le journal de consulter le chef du CHU de Dijon qui a cette phrase : « le cannabis et le binge drinking -autrement dit l’alcool à forte dose et bu rapidement- sont des facteurs d’AVC aigus ».
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Tout cela prêterait à sourire si l’étude des accidents cardiovaculaires et surtout d’infarctus ne révélait qu’en période de coupes et de compétitions importantes les risques augmentent. Exemple avec la séance de tirs au but en Angleterre lors de la coupe du monde 1998 : elle a provoqué une hausse de 25 % des accident cardiaques. Un médecin toujours interrogé par Le Parisien conseille aux hypertendus de bien prendre leur médicaments les soirs de match et de se lever pour faire quelques pas à la mi-temps. Vous vous rendez compte jusqu’où va la société maternante, la société de l’ultra-protection ? Jusqu’à nous mettre en garde contre nos petits plaisirs…
David Abiker