Coronavirus : Les Etats-Unis s’exposent à 2 millions de morts – La Revue de Presse de David Abiker

L’Amérique, l’autre grande puissance avec la Chine frappée de plein fouet par le coronavirus, est également à la Une des journaux ce matin. La crise, sanitaire désormais reconnue par Donald Trump, est une occasion pour lui d’accélérer sa politique isolationniste.

La Russie, aussi touchée, pourrait annuler sa cérémonie du 75e anniversaire du 9 mai 1945

« Les Etats-Unis frappés au cœur« , titre Le Figaro. Les Etats-Unis comptent désormais le plus de personnes de la planète infectées par le virus. Pour Le Monde, le leadership américain est en panne ; panne justement révélée par la crise sanitaire. Philippe Gélie dans Le Figaro rappelle que Trump voulait chevaucher l’épidémie « comme un cow boy ». Le voilà contraint de répéter 16 fois en point presse que l’Amérique s’expose à deux millions de morts. Ce que Trump avait commencé en temps de paix, le coronavirus est en train de l’achever en mode guerrier : le repli de l’Amérique sur la scène internationale. Elle abandonne son leadership, et à qui ? A la Chine.

 

A lire aussi

 

Puisqu’on parle de Donald Trump, on lira sur le site du Journal de Montréal que la crise ne lui profite pas dans la campagne présidentielle ; Joe Biden le distance de 10 points dans un sondage. Il faut ouvrir Vanity Fair pour comprendre comment l’Amérique en est arrivé là. Le magazine raconte l’histoire d’un phénomène d’édition qui a mis le milliardaire sur le devant de la scène et la publication dans les années 1980 de son livre, The Art Of Deal. Son éditeur détaille ce phénomène d’édition qui a propulsé l’homme d’affaires sous les projecteurs.

 

 

Donald Trump, que vous découvrirez encore en vidéo ce matin sur les réseaux sociaux, s’affichant en démonstrateur médical d’un nouveau test des laboratoires Abott. On arrête pas le business ! On ne peut pas parler de la Chine et des Etats-Unis sans évoquer la Russie de Vladimir Poutine. Le Monde publie un portrait du président Russe à l’épreuve du coronavirus, lui qui pourrait annuler les célébrations du 75e anniversaire de la victoire de 1945, prévues le 9 mai. C’est dire si l’ambiance est mauvaise à Moscou…

 

David Abiker