TOP 5 Franz Liszt (1811-1886)

Liszt et sa prodigieuse virtuosité donnent toujours du fil à retordre aux pianistes aujourd’hui. Concertiste, Liszt ne se contente pas de jouer ses œuvres mais réalise également de nombreuses transcriptions. Après une vie amoureuse mouvementée, il finit par entrer… dans les ordres !

Pianiste virtuose et compositeur, Liszt figure parmi les artistes incontournables du Paris romantique.

Virtuose du piano, Liszt est un enfant prodige. Il donne des concerts dans toute l’Europe et se fait acclamer par les foules. Il est un précurseur du star système, comme le violoniste Paganini. Outre ses propres œuvres, il joue en concert des transcriptions pour piano d’airs à la mode, mais aussi de partitions qu’il souhaite promouvoir comme les symphonies de Beethoven ou les opéras de Wagner – que sa fille Cosima épousera en secondes noces. Avec sa compagne Marie d’Agoult, il fréquente les artistes romantiques : Chopin, Delacroix, George Sand, Berlioz… Après leur rupture, il se met en ménage avec Carolyne zu Sayn-Wittgenstein. Elle est déjà mariée, ce qui à l’époque provoque un scandale. Ils resteront ensemble pendant quatorze ans. Liszt, qui a toujours été très attiré par la religion, reçoit les ordres mineurs en 1865. Désormais abbé, il ne sera cependant jamais ordonné prêtre.

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Liszt écrit aussi pour la voix, et repense la forme symphonique.

Aux côtés de ses pages pour piano (Consolations, Années de pèlerinage, 2 Concertos etc.), Liszt écrit de nombreux lieder et des œuvres pour orgue. Fervent défenseur de la « musique de l’avenir », il renouvelle les genres traditionnels. Sa Sonate repense la forme, et ses œuvres symphoniques intègrent un programme (Faust-Symphonie, Mazzeppa…) à la suite de Berlioz. On lui doit ainsi le développement du « poème symphonique ». Liszt encourage en outre nombre de compositeurs, amis ou rencontres de passage, comme Borodine et Saint-Saëns

 

Sixtine de Gournay

 

1) Rhapsodie hongroise n°2 pour piano (Valentina Lisitsa)

 

2) La Campanella, d’après le Concerto pour violon n°2 de Paganini (Evgeny Kissin)

 

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3) « Rêve d’amour », Liebestraum n°3 (Khatia Buniatishvili)

 

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4) Les Préludes, poème symphonique (Berliner Philharmoniker dirigés par Daniel Barenboim)

 

5) Consolation pour piano n°3 (Lang Lang, aux Proms de Londres en 2011)

 

 

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