EXCLUSIF – Carlos Ghosn : Rencontre exceptionnelle avec l’ex PDG de Renault-Nissan

Hussein Malla/AP/SIPA

Cette semaine, pour le 20ème épisode de Secrets de dirigeants, Céline Kajoulis nous propose une rencontre exceptionnelle avec Carlos Ghosn, l’ex PDG de Renault-Nissan, un temps emprisonné au Japon et dont l’évasion spectaculaire a fait la une des journaux en décembre 2019.

 

Carlos Ghosn dans un podcast exceptionnel de deux épisodes

Depuis quinze ans, sur Radio Classique, j’ai tout raconté ou presque sur Carlos Ghosn. Des résultats financiers de Renault et Nissan, aux crises, en passant par les réussites, mais aussi les épisodes plus sulfureux comme l’affaire des faux espions ou des fêtes à Versailles. Carlos Ghosn a régulièrement été notre invité pour parler des nouveaux modèles ou des orientations stratégiques. Et puis à partir du 19 novembre 2018, j’ai fait la chronique au jour le jour de son arrestation au Japon, jusqu’à sa fuite une nuit de décembre… Dans ce podcast exceptionnel de deux épisodes, enregistré en visio-conférence depuis le Liban, où il vit désormais, je vous propose, d’écouter non plus le super PDG, mais l’homme, celui que nous n’avions jamais le temps d’interroger avant et qui, depuis sa spectaculaire évasion le 29 décembre 2019, mène une nouvelle vie.

 

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Les phrases-clés de Carlos Ghosn :

* Sur son évasion du Japon : « Malheureusement pour moi, cette évasion à un peu effacé toute ma carrière. J’ai fait des choses peu ordinaires, entre des retournements de situations à la tête d’entreprises, confronter une multitude de crises, construire le 1er groupe automobile mondial. Tout ceci est passé un peu au second plan compte tenu de mon échappée du Japon. Il y a un côté Jamesbondien dans ça. C’est vrai que ça demande de l’audace mais d’un autre côté, je n’avais pas grand chose à perdre compte tenu de ce qui m’attendait au Japon »

* Sur les fermetures d’usines et les suppressions d’emplois « On prend des décisions difficiles parce que l’on sait qu’elles vont amener à de bonnes conséquences. Je n’ai pas fermé des usines pour réduire les coûts. J’ai fermé des usines parce que je préparais le redéveloppement de l’entreprise. J’ai réduit l’emploi dans un premier temps, parce que je savais que c’était la condition pour recréer de l’emploi derrière. Il y a beaucoup de personnes qui hésitent à faire des sacrifices sur le court terme pour un bénéfice sur le long terme. Je ne suis pas de ces gens-là et c’est bien pourquoi on m’a souvent sollicité quand il y avait des missions difficiles »

Céline Kajoulis

 

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