Cette semaine, dans Secrets de dirigeants, Céline Kajoulis nous propose une rencontre avec Frédéric Mazzella, président de BlaBlaCar.
BlaBlaCar est né parce qu’un jour il n’a pas trouvé de place de TGV pour passer noël en famille
Frédéric Mazzella a fait Normal Sup, Stanford et l’INSEAD. Il est le symbole de la méritocratie à la Française. Tout jeune, il a appris le violon et continue à jouer du piano. S’il a travaillé à la NASA, il a toujours gardé les pieds sur terre. A peine passé la trentaine, il crée l’une des premières licornes françaises – comprenez une start-up valorisée plus d’un milliard de dollars. Accessible et chaleureux, s’il se déplace à vélo comme un vrai parisien, il est resté vendéen de cœur. Inscrit sur le site Blablacar comme conducteur, il indique qu’il est bavard, on dit « blabla » chez les covoitureurs, mais ses amis disent de lui qu’il est plutôt « blablabla ». BlaBlaCar est né, parce qu’un jour, au début des années 2000, il n’a pas trouvé de place de TGV pour rentrer passer noël en famille, alors en 2006, il rachète un petit site baptisé covoiturage.fr, qui en 2013, devient BlaBlaCar.
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Les phrases-clés de Frédéric Mazzella
«J’ai eu la chance d’avoir un enseignement de très grande qualité. J’ai appris beaucoup et travaillé pour pouvoir tout absorber. Il faut que cela serve à quelque chose. Je veux utiliser au mieux tout ce que j’ai appris pour résoudre des problèmes que je vois, comme tout le monde : le changement climatique, les problématiques de sociétales et de santé. »
Travailler 100 heures par semaine, est-ce que c’est raisonnable ? « Non, mais j’ai fini par comprendre d’où ça venait, j’ai fini aussi par réussir à me discipliner. Le problème quand on crée une société, c’est que le donneur d’ordre, c’est soi-même ! Quand on a fini, il y a toujours quelque chose à faire, et ça ne s’arrête jamais ! »
La chanson qui inspire Frédéric Mazzella
« J’écoute un compositeur peu connu qui s’appelle Kharh Kale. Il fait de la musique électro d’inspiration indienne. C’est un batteur, il a un sens du rythme qui est incroyable »
Céline Kajoulis