Les éditions de la Philharmonie de Paris viennent d’éditer le livre Stradivarius et la lutherie de Crémone. Dans ce magnifique ouvrage de 256 pages, enrichi de 150 illustrations, Jean-Philippe Échard, conservateur du Musée de la Musique, retrace l’histoire du plus célèbre violon italien et nous plonge aux origines du mythe de la lutherie de Crémone et de sa renommée.
Jean-Philippe Échard est le conservateur du Musée de la Musique depuis 2014
Dans son livre Stradivarius et la lutherie de Crémone, sur 256 pages, Jean-Philippe Échard, ausculte le mythe Stradivarius à travers près de quatre siècles d’histoire de l’instrument. Le spécialiste reconnu et conservateur au Musée de la Musique depuis 2014 (également auteur en 2018 du Violon Sarasate, Stradivarius des virtuoses) s’appuie sur l’importante collection crémonaise de la Philharmonie de Paris (une des plus importantes du monde).
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Jean-Philippe Échard y dévoile quelques-uns des secrets qui se cachent derrière ces objets mythiques qui ont tant marqué l’histoire de la musique et qui sont encore aujourd’hui les instruments de prédilection de plus grands violonistes : comment ont-ils été conçus et y a-t-il un secret de fabrication ? Qui sont ces luthiers Stradivari, Amati, Guarneri qui ont marqué l’histoire de la musique ? Pourquoi ces instruments sont devenus les favoris des plus grands virtuoses, Viotti, Paganini, Kreisler, Menuhin… Jusqu’aux solistes d’aujourd’hui ? Qu’est-ce qui fait aujourd’hui la valeur de ces instruments ?
Le Musée de la Musique abrite 5 violons Stradivarius
L’ouvrage Stradivarius et la lutherie de Crémone propose une approche à la fois très complète et pédagogique sur les différentes facettes, scientifiques, historiques et musicales de la lutherie de Crémone. Il est aussi exhaustif, car il présente l’intégralité de la collection crémonaise. Elle compte aujourd’hui plus de 50 instruments, dont les 5 violons Stradivarius conservés au musée de la Musique. Cela va du violon Guarneri del Gesù le mieux conservé au monde, à 2 rarissimes instruments d’Amati, des fascinants outils d’Antonio Stradivari ou encore l’une des 6 guitares encore existantes qui lui sont attribuées. Le livre se fait également précis et d’actualité grâce aux recherches les plus récentes menées au Musée de la Musique ces dernières années : provenance, datation des bois, analyse des matériaux… Il s’adresse aussi bien aux mélomanes qu’aux férus d’Histoire et d’objets d’art, un magnifique cadeau de fin d’année.
Philippe Gault
Laure Mézan recevra prochainement Jean-Philippe Échard dans le Journal du Classique
