Le clarinettiste Patrick Messina, est l’invité du Journal du Classique ce mercredi 2 décembre, à l’occasion de la publication de son nouvel album, Songs, chez Aparté.
Leonard Bernstein dédia à la clarinette une de ses toutes premières œuvres
C’est en Amérique que nous nous évaderons ce soir en compagnie du clarinettiste Patrick Messina dont la carrière a débuté justement aux Etats-Unis, pays auquel il reste très attaché aujourd’hui. Avec le pianiste Fabrizio Chiovetta – fidèle complice aux côtés duquel il avait signé notamment un si bel album dédié à Schumann– il nous emmène sur les traces de ceux qui ont fait la musique américaine : de Stephen Foster, auteur de mélodies aux délicieux parfums populaires, à André Previn, en passant par George Gershwin, Leonard Bernstein, qui dédia à la clarinette l’une de ses toutes premières œuvres, ou encore Aaron Copland et Samuel Barber.
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Tous ont puisé dans les racines ethniques de l’Amérique, se sont nourris de ce melting pot qui constitue l’identité américaine pour créer un langage à part. On se laisse emporter avec bonheur dans ce voyage, au gré de ces pièces dont Patrick Messina sait si bien souligner les accents nostalgiques, cette fibre sentimentale propre aux mélodies de Broadway et le swing. La sonorité chaude et voluptueuse de sa clarinette, avec ses vibratos et glissandi aux accents jazzy, fait merveille dans ce répertoire si cher à son cœur.
Laure Mézan
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