Raphaël Pidoux nous dévoile les sonorités d’un violoncelle Guarneri de 1734

Le violoncelliste Raphaël Pidoux est l’invité du Journal du Classique, à l’occasion de la publication de son album enregistré avec Tanguy de Williencourt sur des instruments du Musée de la Musique.

Raphaël Pidoux organisera un concours international de lutherie

Dans le cadre de sa série Stradivari, publiée par Harmonia Mundi, mettant à l’honneur l’instrumentarium du Musée de la Musique à Paris, Raphaël Pidoux s’est vu confier, le temps d’un enregistrement, un instrument exceptionnel, un violoncelle Pietro Guarneri de Venise datant de 1734, appartenant à la collection du musée. Il nous en révèle ici toute la chaleur et les belles couleurs, associées à celles d’un piano de Carl Julius Gebauhr datant de 1855, joué ici par le jeune pianiste Tanguy de Williencourt.

 

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Les deux instruments dialoguent ici avec finesse et une grande homogénéité, autour des deux premières sonates de Beethoven et de variations sur des thèmes de La Flûte enchantée de Mozart, apportant un nouvel éclairage sur ces pages du répertoire. Avec cet album, Rahaël Pidoux témoigne, une nouvelle fois, de son engagement auprès de la nouvelle génération de musiciens tout comme de son intérêt pour le domaine de la lutherie. Deux passions qui l’ont conduit à fonder, il y a dix ans l’association Talents & Violon’celles, suscitant la fabrication de violoncelles prêtés ensuite à de jeunes instrumentistes. Avec cette association, il organisera, en janvier 2022, un Concours International de lutherie qui se tiendra à la Philharmonie de Paris. Tandis que son activité au sein du Trio Wanderer est actuellement en suspens, même si les trois musiciens ont enregistré récemment une intégrale des trios de Schumann.

Laure Mézan

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