Jusqu’au 30 mars, le Théâtre royal de Madrid propose de suivre Le Nez, l’opéra de Dmitri Chostakovitch, dans le métavers. Une première mondiale pour une performance virtuelle que les internautes intéressés pourront suivre sur Uttopion, le premier espace métavers espagnol.
Les internautes connectés pourront accéder à des contenus multimédias inédits
À partir de 19h30, ce vendredi, le Teatro Real de Madrid proposera la diffusion du Nez, l’opéra de Dmitri Chostakovitch inspiré d’une nouvelle de Nikolaï Gogol, dans l’espace métavers ( des mondes virtuels en réalité augmentée et connectés à internet) espagnol Uttopion. C’est une première mondiale pour un opéra après la diffusion en novembre 2022, d’une œuvre symphonique inédite à Hong Kong.
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Grâce à la diffusion de cet opéra par l’institution madrilène dans le métavers, les internautes connectés (gratuitement) à Uttopion pourront interagir via leurs avatars avec les autres intervenants virtuels comme s’ils étaient dans le public. Les spectateurs pourront également accéder à des contenus multimédias, tels que des vidéos, des interviews d’artistes et de l’équipe technique, ainsi que participer à un chat dans lequel des moments de l’opéra seront discutés en temps réel.
« Le Nez, une œuvre qui se prête à l’univers libre, onirique et fantastique du métavers »
Co-produit avec le Royal Opera House, le Komische Oper Berlin et l’Opera Australia, l’opéra de Chostakovitch que propose le Théâtre Royal de Madrid depuis le 13 mars, est mis en scène par Barrie Kosky et réunit sur scène pendant 1h50 près de 90 artistes, dont 33 chanteurs, sous la direction du chef d’orchestre anglais Mark Wigglesworth, qui avait fait ses débuts au Met Opera en 2005 en dirigeant déjà… Le Nez. Avec cette diffusion virtuelle, le Teatro Real souhaite atteindre le jeune public, en particulier la génération Z ( nés après l’an 2000) à travers, selon l’institution madrilène : « Une œuvre qui se prête à l’univers libre, onirique et fantastique du métavers avec une production empreinte d’un rythme cinématographique et d’une musique iconoclaste et visionnaire, idéale pour briser les barrières entre le réel et le virtuel ».
Philippe Gault