Camélia Jordana, invitée sur le plateau de Laurent Ruquier samedi soir, a déclenché une polémique au sujet des violences policières. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, parle de propos « mensongers et honteux ».
Les deux principaux syndicats de police, Alliance et Unité SGP FO, réclament des poursuites judiciaires contre la chanteuse Camélia Jordana
L’actrice et chanteuse débattait avec l’écrivain Philippe Besson sur le sujet des violences policières quand la jeune femme s’est fait la porte-parole de tous ceux qui, dans certaines banlieues quand ils vont travailler, se font contrôler par la police. De quoi provoquer une vague de soutiens et d’insultes sur les réseaux sociaux.
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Les deux principaux syndicats de police, Alliance et Unité SGP FO, ont réclamé des poursuites judiciaires, explique Nice Matin. Le Ministre de l’Intérieur y est allé de son tweet réprobateur, estimant que « les propos de la chanteuse, mensongers et honteux, alimentent la haine et la violence. Ils appellent, poursuit le ministre de l’intérieur, une condamnation sans réserve ».
Camélia Jordana a invité Christophe Castaner à « débattre en direct avec lui sur le plateau de son choix ».
Ce à quoi, sans se démonter, la jeune femme a répondu toujours sur Twitter ceci, sans aucun complexe ni aucune modestie : « Épatée par toutes ces réactions, enthousiaste par la réouverture du débat public. Je ne m’exprimerai pas dans les médias suite aux nombreuses sollicitations. Je serai en revanche honorée de débattre en direct avec lui sur le plateau de son choix ».
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Voilà une polémique qui montre qu’on n’est pas prêt d’enterrer le monde d’hier avec sa fièvre du samedi soir, ses polémiques sur les comportements policiers et les revendications outrées d’un certain showbiz, prenant fait et cause pour une jeunesse qui se sent condamnée d’avance. Bref, le monde d’après ressemble furieusement à celui d’hier.
David Abiker