La rentrée des classes a commencé lundi 11 mai, elle se poursuit depuis et c’est le sujet qui revient ce matin à la Une de vos journaux. L’édito de Nicolas Beytout dans l’Opinion pointe une rentrée qui n’en est pas une.
« La maîtresse elle explique mieux », titre l’Est Eclair
« 20 % des enfants ont repris à Pau » c’est la une de République des Pyrénées, la Charente Libre parle d’ « Une rentrée en rang clairsemés », Le Berry Républicain d’ « Une rentrée en pointillé » et le Télégramme a ce titre : « C’est du jamais-vu à l’école ».
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« L’école forcée de se réinventer » titre La Croix et à la une de l’Est Eclair ce mot d’enfant qui fera plaisir aux parents « La maîtresse elle explique mieux ». Que des ingrats. Mais c’est en Une de l’Opinion qu’on peut lire l’édito le plus acerbe sur cette rentrée qui finalement n’en est pas une.
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— David Abiker (@DavidAbiker) May 13, 2020
Dans l’Opinion, Nicolas Beytout ironise sur le retour au travail des professeurs
Sous la plume d’un Nicolas Beytout intransigeant pour qui « un bon ministre de l’Education Nationale doit saluer le courage et le mérite des enseignants et ne jamais s’étonner que 50 % des profs retournent à l’école, ne pas s’étonner que tant d’enseignants se déclarent inaptes à la reprise de leur poste, ne jamais s’interroger sur l’éventuelle posture syndicale ou politique de certains, il ne faut jamais se scandaliser d’entre être réduit à attendre que l’école veuille bien dire si oui ou non elle accueillera cet enfant, celui-ci ou celui-là et toujours sur des critères d’une parfaite opacité.
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En fait il ne faudrait jamais douter du côté indépassable de l’école de la République sauf si on est un parent d’élève qui après avoir supporté stoïquement les grèves de profs les mois précédents se retrouve sans solution et finit par être inquiet pour l’éducation de ses enfants ». C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat.
David Abiker