C’est aujourd’hui, le 22 septembre, que se tient un Conseil de défense pour adapter les règles du pass sanitaire. Un allègement progressif qui pourrait être décidé en fonction de l’incidence des cas dans les différentes régions. Dans certains territoires, le virus circule très peu, c’est le cas de la Normandie, ou encore de la Nouvelle-Aquitaine.
Avec 30 cas pour 100 000 habitants, la Charente-Maritime a l’un des taux d’incidence les plus bas de France
Le préfet a pris les devants puisque le masque en extérieur dans l’espace public n’est plus obligatoire à partir de ce soir en Charente-Maritime. Avec 30 cas pour 100 000 habitants, le département a l’un des taux d’incidence les plus bas de France. Un allègement des mesures sanitaires département par département, c’est exactement ce que souhaite Sylvie Marcilly la présidente de Charente-Maritime, qui souligne que 90% de la population a un parcours vaccinal complet. Elle affirme néanmoins qu’il faut rester prudent car le département des Deux-Sèvres, à proximité, est encore en rouge.
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« Les gens se lavent moins les mains et mettent moins leurs masques »
Il faut le rappeler, toute la carte de France n’est pas verte. Dans les Bouches-du-Rhône par exemple, on flirte encore avec les 300 cas pour 100 000 habitants. Alléger le pass sanitaire risquerait d’envoyer le signal d’un relâchement des gestes barrières prévient le docteur et président d’honneur la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon. Selon lui, « On recommence à voir des gastro-entérites que l’on ne voyait plus depuis un an demi par exemple. Cela veut dire que les gens se lavent moins les mains et qu’ils mettent moins leurs masques ». Certains médecins plaident pour que l’allègement du pass sanitaire se fasse non pas en fonction des contaminations, mais en fonction des taux de vaccination. Avec l’automne qui arrive et les rencontres en intérieur, ce sont les non vaccinés qui referont circuler le virus.
Rémi Pfister
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