Donald Trump s’est montré optimiste hier sur la progression de l’épidémie de Covid-19 des Etats-Unis. Mais l’inquiétude prime dans le quartier démocrate de Washington, où une chasse aux oursons a été lancée pour égayer l’état d’esprit des enfants.
Washington transformé en quelques heures en « vitrine de peluches de toutes sortes »
Hier soir, lors de son point presse quotidien, Donald Trump a déclaré : « l’Amérique a atteint le haut de la colline et tout va redescendre maintenant ». Dans le quartier démocrate de Washington, on est de plus en plus inquiet par l’optimisme affiché du chef de l’Etat. On ne veut cependant montrer sa peur aux enfants. Graham Cornwell et son épouse ont alors eu une idée : la chasse aux nounours.
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Par courriel, il a été demandé aux habitants de mettre leurs oursons préférées aux fenêtres. En quelques heures, le quartier est devenu une vitrine de peluches de toutes sortes. On compte parfois 20 petits ours accrochés à 1 seule fenêtre.
Des ours en peluche aux fenêtres de Washington pour égayer le #confinement @AgnesBun #AFP pic.twitter.com/7u1pB0m3vw
— Agence France-Presse (@afpfr) April 6, 2020
Les habitants rivalisent de créativité avec des costumes sur-mesure pour leurs peluches
Au gré de ses promenades isolées, on peut découvrir des oursons patriotes avec le drapeau américains mis en évidence, des nounours masqués, une poupée avec ses 2 bébés peluches dans ses bras pour rappeler le bien de la famille et beaucoup de lapins de Pâques, souriants dans la résistance. La compétition fait aussi rage. Cela a pris 2 heures à un propriétaire de confectionner un masque pour son teddy préféré.
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Son voisin a aussitôt renchéri en affichant à la fenêtre une nounours infirmière avec son petit costume et croix rouge faits sur-mesure. Cornwell a encouragé les gens à indiquer où sont leurs peluches. Un #chassonslesnounours a été créé et les médias locaux ne cessent de dire que dans ce pays et cette capitale où l’on doute, cette chasse aux oursons permet aux enfants, mais aussi aux grands, d’avoir un peu de baume au coeur.
Laurence Haïm