Yves Veyrier était l’invité de Dimitri Pavlenko ce jeudi 9 janvier 2020, à 8h15.
En cette quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le secrétaire général de Force Ouvrière estime que les négociations avec l’exécutif sont « de la rocambole et de la pacotille ».
Il déclare par ailleurs ne pas vouloir faire « rentrer le loup de l’âge pivot temporaire dans la bergerie du système des retraites ».
Retraites : les salariés en grève ont besoin d’être soutenus, selon Yves Veyrier
« J’appelle tous les salariés de tous les corps de métier à se mobiliser pour que tous ceux qui sont dans la grève se sentent soutenus. Ils en ont besoin » lance ce matin Yves Veyrier. Alors que le bras de fer avec l’exécutif dure plus d’un moins avec les syndicats dits réformistes, le secrétaire général de Force ouvrière maintient sa volonté d’un retrait de la réforme.
A lire aussi
Il explique qu’il faut « non pas tenir compte des défauts du système de retraite actuel mais des défauts de la vie active qui font que quand on arrive à la retraite on n’ a pas une retraite suffisante ». Il juge pas ailleurs que le système pas points « n’améliora pas » la situation des personnes qui ont eu des carrières hachées : « Aujourd’hui, vous calculez vos droits sur vos 25 meilleurs années. Demain, il faudra intégrer dans la constitution de vos droits, y compris les périodes les plus difficiles » . Et de prévenir qu’avec ce nouveau système « tous les leviers du pilotage de ce régime seront dans les mains des gouvernements à venir »
« Si on va discuter sur la question de l’équilibre financier, je mets tout sur la table, y compris les 140 milliards d’aides publiques et d’allègement de cotisations dont bénéficient les entreprises »
Arthur Barbaresi