Municipales : Emmanuel Macron qualifie de « raclée » le score de la République en Marche

Dans le Canard Enchaîné, on peut lire qu’Emmanuel Macron a eu des mots très durs pour son parti. « Une raclée » pour qualifier le score de la République en marche aux municipales, ce sont les mots du président cité par l’hebdomadaire satirique.

Emmanuel Macron rêve d’un Premier ministre « exécutant », selon Cécile Cornudet, des Echos

 

Emmanuel Macron a ajouté que les écologistes avait été plus disruptifs que son parti, et qu’ils avaient eu raison de l’être. Et il a ajouté « on a toujours tort de s’embourgeoiser ». La formule vise-t-elle Edouard Philippe ? A priori non, puisque le Canard assure que l’entourage de Macron ne souhaite plus le départ d’Edouard Philippe.

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Alors les rumeurs vont bon train, mais il faut lire dans Les Echos l’éditorial de Cécile Cornudet qui dresse le portrait-robot du Premier ministre dont rêve le président. Emmanuel Macron aimerait un premier ministre exécutant et pas un premier ministre qui « RIM». Et là je m’arrête, parce que grâce à l’éditorialiste des Echos j’ai découvert un nouveau mot du sabir politico-administratif.

 

 

Edouard Philippe sera-t-il remplacé par Florence Parly, Pascal Canfin, Michel Barnier ?

Le président de la République regrette que beaucoup de ses décisions aient été RIMées par Matignon et la technostructure. RIM pour réunion interministérielle. Autrement dit pour le Président, la machinerie administrative grippe ses décisions, elle les réduit, les arrondit, les diminue en réunion interministérielle. Et qui dirige la technostructure ? C’est Edouard Philippe. Et si on lit bien Cécile Cornudet, Macron rêve d’une vie sans Premier ministre ou plus exactement d’un Premier ministre effacé voire d’un Édouard Philippe qui s’effacerait.

 

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Macron a prévu un tête-a-tête avec Édouard Philippe ce soir et les deux hommes pourraient convenir d’un marché : le chef du gouvernement s’occupe de la dette, de l’écologie mais oublie l’âge-pivot. Une façon de pousser Philippe à la démission. Pour le remplacer par Florence Parly, Pascal Canfin Michel Barnier ou par Edouard Philippe lui-même. Mais changer d’équipe suffira-t-il ? Surtout que les Français savent qu’un remaniement, c’est de la cosmétique, et ils en sont las de la cosmétique.

David Abiker

 

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