Ce matin à la une le sondage de la presse régionale qui enfonce Emmanuel Macron. Deux tiers des Français ne souhaitent pas qu’il se représente selon un sondage Odoxa réalisé pour vos quotidiens régionaux.
Emmanuel Macron perçu comme ni humble, ni proche des gens, ni sympathique
La cote de popularité du président a perdu 5 points en 6 mois pour se rapprocher de celle de Jean Castex. Seul 38 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron est un bon président. 62 % jugent son bilan mauvais, c’est le mot. 41 % seulement souhaitent qu’ils se représente mais ce qui frappe, c’est la perception du président par nos compatriotes : ni humble, ni proche des gens, ni sympathique. C’est ce que j’appelle le contraire d’un démagogue mais ca ne suffit pas pour être réélu.
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Ce n’est pas non plus la hollandisation mais ca en montre le chemin, explique Vosges Matin. On apprend également dans ce sondage qu’Edouard Philippe gagne 6 points en un mois pour atteindre une cote d’adhésion de 51 % précise le Dauphiné. Comment sortir des mauvais sondages sinon en déconfinant l’économie et en rendant leur liberté aux Français ? Ce matin vos journaux esquissent la sortie de crise sanitaire pour la 3e fois. Souvenez-vous l’an dernier, à la même époque, vos journaux faisaient pareil et Jean Castex qui n’était pas encore premier ministre était déjà chargé du déconfinement.
« Je sais qu’il y a de l’impatience mais ces premières phases doivent être précautionneuses, peut-être que chaque année il faudra se revacciner », explique Emmanuel Macron
Emmanuel Macron en déplacement à Melun hier a avancé la piste de la réouverture. Mais il l’a fait avec prudence, tellement de prudence que ca n’imprime pas selon le Figaro. Des indications ? Dans les prochains jours, comment ? En trois phases progressives, les commerces, à la mi-mai, les terrasses de restaurants et puis cette phrase incompréhensible par le commun des mortels et certainement par les écoliers à qui le président a rendait visite « on va sans doute fixer un seuil de taux d’incidence ». Et le président d’ajouter « je sais qu’il y a de l’impatience mais ces premières phases doivent être précautionneuses, peut-être que chaque année il faudra se revacciner ». Bref, le président face aux enfants, comme face aux Français ne peut brandir que les vérités prudentes, peu réjouissantes, pas vraiment emballantes d’une libération très lente. Pas de quoi réchauffer sa cote d’amour.
David Abiker