Les Jeux asiatiques d’hiver viennent d’être attribués à l’Arabie Saoudite. Cette compétition de sports d’hiver en plein désert se tiendra en 2029 dans une ville qui n’existe pas encore.
La future station de Trojena sera construite à plus de 2000 mètres d’altitude
Les Jeux asiatiques d’hiver sont attribués à l’Arabie saoudite, en plein débat sur la Coupe du monde de football chez le voisin qatari. Ce nouveau projet pharaonique prendra place dans un désert montagneux pour un coût de 500 milliards de dollars. Au programme de ces jeux : ski, snowboard mais également hockey sur glace et patinage artistique. 28 épreuves sur neige et 19 sur glace se tiendront dans la future station de Trojena, à plus de 2000 mètres d’altitude. Là-bas, les organisateurs l’assurent, la température est inférieure à 10° l’hiver. Des infrastructures seront construites pour créer une atmosphère hivernale suffisante pour skier en extérieur.
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Avec ce projet, il en va du prestige de l’Arabie Saoudite, détaille Pascal Boniface, directeur de l’IRIS et spécialiste de la géopolitique du sport : « l’Arabie Saoudite a déployé une stratégie tous azimuts de diplomatie du sport et d’organisation sur son territoire d’événements sportifs pour montrer que c’est un pays ouvert et pour améliorer son image. Tout ce qui peut passer est prenable par l’Arabie Saoudite et le pays a été choisi de façon pour le moins surprenante, effectivement ». Si le royaume Saoudien a été choisi à l’unanimité, c’est aussi parce qu’il était le seul candidat. Il espère désormais décrocher l’organisation de la Coupe du monde de football 2030 et celle des Jeux Olympiques 2030. Le secrétaire général de la Fédération internationale de ski et de Snowboard, le Français Michel Vion, s’est dit surpris de ce choix.
Marc Teddé
Ecoutez Marc Teddé, au début du journal de 7h30 :
