La victoire de l’Argentine sur la France en finale de la Coupe du monde de football domine toute l’actualité, ce lundi 19 décembre. L’évènement sportif a lui-même été dominé par les polémiques liées à l’attribution de son organisation au Qatar.
Le Qatar a réussi sa Coupe du monde sans trop d’accrocs
La presse évoque un autre vainqueur que l’Argentine, après ce mondial de football : le Qatar. « Diplomatie et économie, et à la fin c’est le Qatar qui gagne » : qui aurait imaginé que Libération puisse proposer un tel titre à ses lecteurs indignés il y a un mois que la Coupe puisse se jouer au pays des climatiseurs ? Sur la page d’à côté, le journal ne peut que reconnaître que malgré les violations des droits humains et l’empreinte carbone, le Qatar aura finalement réussi sa coupe sans trop d’accrocs. Le journal L’Opinion sous la plume de Marie-Christine Beuth tire les leçons de la compétition : « Première leçon, les appels au boycott et les postures moralisatrices n’ont pas résisté une seule seconde au rouleau compresseur émotif que représente un match de football. Conclusion : on n’impulsera pas de changements à coup d’incantations ».
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L’Opinion en profite pour adresser un conseil à Emmanuel Macron : le rêve secret du président de pouvoir surfer sur le succès des Bleus pour booster l’optimisme des Français était illusoire mais aussi paresseux. C’est à lui de donner des raisons aux Français d’être moins soucieux. Le président pourrait s’inspirer, poursuit L’Opinion, d’un leader qui pour mener à bien son nouveau mandat a su écouter les circonstances et son équipe, s’adapter dans l’adversité, exprimer sa confiance à ses talents, leur laisser de l’autonomie pour agir. Evidemment l’éditorialiste pense à Didier Deschamps.
David Abiker
