C’est la floraison du plan de paix au Proche-Orient, c’est ainsi que les conseillers de Donald Trump ont surnommé ce qui s’est passé hier sur la pelouse de la Maison-Blanche, cet accord historique ratifié entre Israël, les Emirats Arabes Unis et Bahreïn, sous le bon regard de Donald Trump.
La doctrine de Donald Trump : rapprocher les petits pays musulmans et les isoler de la cause palestinienne
Cela fait des mois, voire des années que Donald Trump veut faire « un deal » dans cette partie du monde. Or il a envoyé au Proche-Orient pendant des semaines son conseiller spécial, son gendre Jared Kushner, prônant une doctrine très simple qu’il lui a dictée : « il faut rapprocher les petits pays musulmans, les isoler de la cause palestinienne et faire en sorte qu’ils se rapprochent du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ».
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La doctrine est simple : renforçons Israël en unifiant des petits pays arabes et musulmans contre la cause palestinienne. Sur la pelouse de la Maison Blanche, Donald Trump n’a cessé de dire qu’il a fait « un bon deal ». Dans le Bureau Ovale il a d’ailleurs précisé qu’il croit vraiment aussi que l’Iran va bientôt « faire un deal », il fait sans arrêt référence à ce qu’il rêve de détruire : l’accord nucléaire qui avait été négocié par l’équipe de Barack Obama. L’acord nau Proche-Orient est très important pour Donald Trump, à moins de deux mois de l’élection présidentielle américaine, même si les textes de l’accord Abraham ratifiés à la Maison Blanche n’ont jamais été montrés aux journalistes.
Laurence Haïm