Didier Raoult fait la une du Monde pour le livre que lui consacrent Arianne Chemin et Marie-France Etchegoin, Raoult. Une folie française (éd Gallimard) . Le journal en livre les bonnes feuilles, où l’on apprend qu’enfant, le petit Didier avait 180 de QI.
Didier Raoult a disparu des écrans radars entre 1970 et 1972, embarqué sur un navire comme mousse
On apprend dans le livre d’Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin que la mère de Didier Raoult a failli se fiancer avec l’écrivain Henri de Montherlant avec lequel elle a entretenu une correspondance nourrie, que le jeune Didier a disparu des écrans radars entre 1970 et 1972, embarqué sur un navire comme mousse, et puis on tombe sur ce paragraphe savoureux : « au milieu des année 90, ceux qui sont invités chez le professeur en ressortent, gravée dans la rétine, l’image d’un imposant torse revêtu d’une toge pourpre et surmontée d’une tête certes impériale mais reconnaissable entre mille, celle de leur hôte, Didier Raoult lui-même !
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Le marbre grandeur nature trône sur une colonne blanche qui aurait toute sa place dans l’atrium d’une villa romaine. Les initiés qui ont pu admirer ce buste notent que l’artiste a pris soin de sculpter chaque pli de la toge dans la couleur écarlate des généraux victorieux. Certains convives ne peuvent s’empêcher au lendemain du dîner d’en faire la description sous le sceau du secret :
– Didier a un buste
– Comment ça un buste ?
– Il a un buste dans sa salle à manger.
– Et alors ? Plein de gens ont des bustes !
– Un buste de lui… »
Didier Raoult, on le savait, a une très haute opinion de lui-même.
David Abiker