Après plusieurs mois d’absence, la violoniste américaine interprète Dvorak, Ginastera et Sarasate dans son nouvel album « Eclipse ».
Cet enregistrement raconte « l’exaltation de retrouver sa propre identité »
Avec cette nouvelle réalisation, Hilary Hahn, triple lauréate d’un Grammy Award, marque son retour sur scène après plusieurs mois d’absence : « J’ai le sentiment qu’avec cet album, nous avons créé quelque chose de magnifique dans des temps si difficiles », déclare la violoniste. Accompagnée par l’Orchestre symphonique de la radio de Francfort et celui qui fut son directeur musical de 2014 à 2021, Andrés Orozco-Estrada, la violoniste livre des interprétations de trois œuvres chargées d’émotions universelles mais ancrées dans l’héritage musical de leurs compositeurs : le Concerto pour violon de Dvorak, un tour de force de la « période slave » du compositeur tchèque, le Concerto pour violon de Ginastera, un joyau d’une originalité saisissante du XXème siècle, et la Carmen Fantasy de Sarasate, inscrit au répertoire des tous les virtuoses du violon.
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« Cet enregistrement raconte des histoires que je n’ai pas comprises jusqu’à ce que je revienne sur scène après une longue pause : l’exaltation de retrouver sa propre identité, la déclaration d’une identité artistique et ce que signifie retrouver sa langue maternelle à travers la musique », déclare une Hilary Hahn toujours au faîte de ses moyens techniques.
« Eclipse » (Dvorak, Ginastera, Sarasate). Hilary Hahn (violon), Orchestre de la Radio de Francfort, dir. Andrés Orozco-Estrada (Deutsche Grammophon)
Jérémie Bigorie