Fin octobre, la violoniste moldave Alexandra Conunova s’était vue confisquer son violon de très grande valeur par les autorités douanières de l’aéroport de Chisinau parce qu’elle ne l’avait pas déclaré dans les règles. L’instrument lui a été rendu par le parquet moldave le 23 décembre après qu’elle ait pu fournir les documents valides.
Le violon Guadagnini d’Alexandra Conunova est estimé à 2 millions d’euros
C’est certainement le plus beau cadeau de Noël qu’espérait recevoir Alexandra Conunova. Privée de son violon depuis la fin octobre, la violoniste a enfin pu le récupérer le 23 décembre, juste avant son départ pour Lausanne où elle réside et où elle a retrouvé une partie de sa famille pour fêter Noël soulagée. « Mon violon Guadagnini est de retour. Espérons que vous ressentez la magie de Noël comme je la ressens maintenant. Sans lui, les 2 derniers mois ont été une véritable torture » s’est-elle réjouie sur son compte Instagram.
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Afin de pouvoir récupérer ce magnifique violon Ida Levin, pièce unique du célèbre luthier lombard Giovanni Battista Guadagnini fabriqué en 1735 et d’une valeur de 2 millions d’euros ( il lui avait été confisqué fin octobre par les autorités douanières de l’aéroport de Chisinau alors qu’elle devait décoller pour la Russie ), la violoniste a dû fournir au bureau du procureur local chargé de la lutte contre le crime organisé et les affaires spéciales, de nouveaux documents authentifiés, prouvant qu’elle était légalement détentrice de cet instrument depuis 4 ans.
Le 21 décembre Alexandra Conunova n’y croyait plus
Le 9 décembre Alexandra Conunova avait lancé une pétition en ligne dans laquelle elle confiait « Je me sens harcelée par mon propre pays dont je porte la renommée à travers le monde depuis plus de 20 ans ». Ne voyant toujours pas d’issue favorable à cette malheureuse séquence, la violoniste moldave, en visite chez ses parents à Chisinau avait posté le 21 décembre sur son compte Facebook ce message désespéré : « Pas de violon en vue et pas de communication claire. Traitement inhumain. Quand est-ce que cet abus prendra fin ?… SOS ! ». C’était 2 jours avant… la magie de Noël.
Philippe Gault
