Christian-Pierre La Marca est l’invité du Journal du Classique ce mardi 1er décembre. Le violoncelliste publie son nouvel album Cello 360 chez Naïve.
Dans Cello 360, Christian-Pierre La Marca dévoile son amour pour la viole de Gambe
Avec Christian-Pierre La Marca, nous découvrirons ce soir à que point le violoncelle peut se transformer, varier ses couleurs, se multiplier même et opérer des virages à 360 degrés. Cello 360, ainsi s’intitule ce nouvel album aussi original que fascinant, qui met en regard la musique du passé avec celle d’aujourd’hui, de Marin Marais à l’électro, en passant par Rameau, Grieg, Dutilleux, Escaich, Chaplin… ou encore les Beatles. L’occasion pour le violoncelliste de nous dévoiler son amour pour la viole de gambe et les consorts de violes tout comme son engagement dans la création et sa curiosité artistique.
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Christian-Pierre La Marca a employé la technique du re-recording
Un programme d’autant plus passionnant que le musicien a cherché, pour chacune des œuvres qui le constitue, à créer une esthétique différente, tant sur le plan de l’interprétation que sur celui de la prise de son. « Chaque pièce doit avoir son propre univers et sa propre résonance. Cela m’a conduit à repousser mes propres limites et celles de l’instrument. C’était un vrai défi personnel ! » nous dit-il. Christian-Pierre La Marca s’est également « multiplié » pour l’occasion, grâce au principe du re-recording, lui permettant ainsi de développer la polyphonie du violoncelle, d’en faire un instrument pluriel voire orchestral. Une nouvelle expérience particulièrement exigeante : « Il faut être capable de jouer avec soi-même et de rejouer avec le passé, c’est-à-dire des fragments qui viennent d’être enregistrés. Ce n’est pas si facile. Cela exige une grande concentration et surtout une force de conception de la pièce afin d’en trouver l’unité pour s’adapter en temps réel » nous a-t-il confié.
Christian-Pierre La Marca donnera ce programme en concert le 5 février 2021 à la salle Cortot, à Paris.
Laure Mézan
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