Anna Netrebko a annoncé sur Instagram être hospitalisée depuis 5 jours à Moscou pour une pneumonie due au coronavirus. La soprano explique avoir « senti » qu’elle tombait malade, et a été isolée, malgré les tests négatifs, ajoutant « la bête n’est pas si terrible ça ».
Anna Netrebko s’est rendue à l’hôpital dès les premiers symptômes
Anna Netrebko affirme ne rien regretter, car elle avait « deux choix : rester à la maison et avoir peur d’être infectée, ou travailler au risque de tomber malade ». La soprano assure qu’elle va bientôt récupérer, expliquant s’être rendue à l’hôpital dès les premiers symptômes, alors même que les tests s’étaient avérés négatifs. Anna Netrebko séjournait à Moscou ou elle avait partagé avec son mari Yusif Eyvazov l’affiche du Don Carlos de Giuseppe Verdi qui marquait la réouverture du Bolchoï le 6 septembre. Le ténor azerbaïdjanais avait lui-même été testé positif mais asymptomatique juste après Ilda Abdrazakov, qui interprétait le rôle de Philippe II, lui aussi positif au coronavirus.
Le Bolchoï avait été placé en quarantaine au mois d’août
Dans le commentaire qui accompagne son message, Anna Netrebko précise : « J’ai choisi de continuer à travailler au risque de tomber malade sans hésiter, et je ne regrette rien. Ça fait 5 jours que je suis hospitalisée pour une pneumonie liée à la Covid-19 et je vais bientôt me remettre. Je me suis isolée dès que j’ai senti que j’étais malade, même si les tests étaient négatifs. Je suis arrivée à l’hôpital à temps et je suis bien soignée. Ça va bien se passer ! La bête n’est pas si terrible que ça ».
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Anna Netrebko écrit également« Mon mari Yusif a des anticorps (…) et est absolument sans danger pour les autres. Mon fils Tiago va bien ! Ne vous inquiétez pas ! Je suis surtout fatiguée à cause de ces tests et de la quarantaine imposée, plus que par le virus lui-même. Je suis heureuse que ce soit terminé pour moi maintenant ».
Pour rappel, mi-août, après un cas positif détecté au sein du ballet, la totalité de la compagnie de danse et une partie du personnel du Bolchoï avaient été placées en quarantaine.
Philippe Gault