Dans le cadre de son cycle d’opéras participatifs pour le jeune public, le Théâtre des Champs-Élysées (TCE) propose cette année Une Cenerentola (Cendrillon) adaptée du célèbre opéra de Gioacchino Rossini. 3 représentations tout public et 11 représentations scolaires seront proposées fin janvier et début février.
« Un voyage initiatique et un moment de partage collectif » dans l’œuvre de Rossini
Depuis la création de son cycle d’opéras participatifs, le Théâtre des Champs Élysées, à Paris, accueille chaque année plus de 15.000 enfants. Ces jeunes spectateurs ont déjà pu découvrir l’univers de Carmen de Georges Bizet, de L’Elixir d’Amour de Gaetano Donizetti et de Rigoletto de Giuseppe Verdi. Cette année, le TCE leur propose Une Cenerentola, adaptée de l’œuvre de Gioachino Rossini.
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Pour cette adaptation, Daniele Menghini a choisi d’installer l’histoire de Don Magnifico et de ses trois filles dans un hôtel imaginaire où, après avoir été maltraitée par ses demi-sœurs, Cenerentola (Cendrillon) connaîtra un destin princier. Le metteur en scène italien a souhaité considérer ce spectacle « comme une scène où chaque jeune spectateur fait un voyage initiatique qui l’aidera à grandir, trouvant dans l’expérience théâtrale un moment de partage collectif ».
Le spectacle sera ensuite joué à Bordeaux en mars et à Rouen en avril
Selon le principe de l’opéra participatif, les enfants-spectateurs sont invités à chanter une partie des airs (6 interventions) et à participer à un exercice de percussions corporelles afin de mieux se projeter dans l’histoire avec l’orchestre (Les frivolités parisiennes) et les 10 chanteuses, chanteurs et comédiens présents sur scène lors de la représentation qui dure 1h15 au lieu des 2 heures 40 pour l’œuvre originale de Rossini. 3 représentations tout public seront données au TCE les 29 janvier, 3 et 4 février à 16h et les scolaires bénéficieront de 11 représentations du 24 janvier au 3 février. Le spectacle sera ensuite proposé à l’Opéra de Bordeaux le 19 mars et à l’Opéra de Rouen les 1er, 2 et 5 avril.
Philippe Gault
