A l’occasion de ses débuts à l’Opéra de Zurich, où il dirige en ce moment une pétillante production d’Offenbach, Jérémie Rhorer sera, ce mercredi 9 novembre à 20h, l’invité du Journal du Classique.
Sa version de Barkouf, opéra méconnu, a été très bien accueillie par le public suisse
Pour ses débuts dans la fosse de l’Opéra de Zurich, Jérémie Rhorer s’est vu confier un ouvrage méconnu d’Offenbach : l’opéra-bouffe Barkouf, tombé dans l’oubli suite aux critiques assassines de Berlioz. Il nous en restitue ici toute la frénésie, la fantaisie comme la poésie, soulignant admirablement les subtilités et la richesse de cette partition, qui n’est pas sans évoquer l’esprit des Contes d’Hoffmann. Et le succès est au rendez-vous à en juger par l’accueil enthousiaste du public depuis la création de cette production, mise en scène par Max Hopp, à l’affiche jusqu’au 22 novembre.
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Jérémie Rhorer se confiera ce soir sur cette première et fructueuse collaboration avec la prestigieuse institution lyrique zurichoise ainsi que sur ses autres perspectives internationales lui qui poursuit une belle carrière de chef invité. C’est ainsi qu’on le retrouvera, cette saison, à la tête de l’orchestre de la radio de Munich, du Symphonique de Montréal, du Philharmonique du Luxembourg, de l’orchestre du Teatro Regio de Turin comme de celui de l’Academia di Santa Cecilia de Rome. Il n’en oubliera pas, pour autant, ses musiciens du Cercle de l’Harmonie qu’il dirigera le 16 décembre au Grand Théâtre de Provence dans un programme de Noël aux accents italiens, avec Michael Spyres en soliste, puis le 18 décembre à l’Auditorium de Lyon pour un concert entièrement dédié à Brahms.
Laure Mézan
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