Alerte rouge en Occitanie : dans la région, le taux d’incidence explose, avec 420 cas pour 100 000 habitants, soit huit fois le seuil d’alerte. Le taux d’incidence avoisine les 600 dans l’Hérault et les Pyrénées-Orientales et les 500 dans la Haute-Garonne et dans l’Aude.
« les malades sont en train de revenir, des patients plus jeunes et qui ne sont pas vaccinés »
Contrairement aux premières vagues en 2020, cette fois les tranches d’âge les plus jeunes sont fortement contaminées. Le taux d’incidence des 20-30 ans est à 1200 cas pour 100 000 habitants en Occitanie, ce qui représente 24 fois le seuil d’alerte ! Plus inquiétant : cette dynamique de contamination commence à se transmettre aux classes d’âge plus âgés et entraîne des hospitalisations. Plus de 130 patients sont actuellement en réanimation en Occitanie, un chiffre qui a doublé en 7 jours. Pour le professeur Denis Malvy, cette remontée des cas arrive un mois plus tôt que l’an dernier, signe que ce variant est 4 fois plus contagieux que le britannique : « les malades sont en train de revenir, des patients plus jeunes, qui ne présentent pas forcément des facteurs de risque, et qui ne sont pas vaccinés ».
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« La 4ème vague commence à peser sur le système de santé »
A cela s’ajoute, explique-t-il, une hausse de la circulation des personnes, avec des rassemblements sur la zone côtière. « La 4ème vague commence à peser sur le système de santé », s’alarme-t-il, « dans un contexte où nos équipes sont fatiguées ». Denis Malvy assure que les centres hospitaliers vont faire front : « mais cela impose une réorganisation qu’on redoutait et dont on se serait bien passé ». Les hôpitaux de la région vont devoir à nouveau s’adapter avec un personnel soignant souvent en congés. Si les admissions en réanimation continuent à ce rythme, les CHU de Toulouse et de Perpignan vont devoir déprogrammer des opérations durant l’été
Rémi Pfister
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