Service national universel : Gabriel Attal travaille à « un nouveau calendrier »

Gabriel Attal était l’invité de Renaud Blanc ce mercredi 30 octobre 2019, à 8h15. Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la jeunesse est revenu sur le Service national universel dont le calendrier devrait être avancé à la demande du président Macron.

Service national universel : Emmanuel Macron demande au gouvernement d’accélérer la mise en oeuvre de la réforme.

Gabriel Attal annonce « un arbitrage imminent » pour le Service national universel. Et il ajoute : « Le président de la République m’a demandé qu’on aille plus vite que 2026″ sans donner cependant de date précise. A la question du coût de la réforme qu’il estime environ à 1,5 milliard d’euros, le secrétaire d’Etat à la jeunesse  rappelle qu’il s’agit avant tout d’un « investissement », notamment pour lutter contre le décrochage scolaire. Il compte par ailleurs sur l’accroissement du nombre de volontaires pour réaliser des économies d’échelle.

 

Laïcité :  la question du communautarisme à l’école et du port du voile.

« Sur le trimestre de l’année dernière, il y a eu 900 remontées de cas d’atteinte à la laïcité et de communautarisme dans les établissements scolaires » déclare Gabriel Attal. Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale rappelle la mise en place d’une cellule nationale permettant de recenser les cas d’atteinte à la laïcité. Gabriel Attal a également évoqué la proposition de loi adopté par le Sénat permettant de « mieux contrôler et de fermer les écoles hors-contrats qui portent atteinte aux valeurs de la Républiques ». Il s’est enfin exprimé sur la question du port du voile : « le voile n’est ni souhaitable, ni interdit. C’est un choix qui est fait pas des femmes de religions musulmanes. L’essentiel est que ce choix ne soit pas contraint par des proches, un quartier… ». 

 

GPA : Gabriel Attal trouve « inacceptable » l’annulation  du débat avec la philosophe Sylviane Agacinski à l’université de Bordeaux

« Révoltant ». Gabriel Attal réagit à l’annulation d’un débat organisé  par l’université de Bordeaux sur la GPA. Il dénonce une « prise d’otages par une minorité de militants adepte de la pensée unique ». « Je trouve inacceptable que Sylviane Agacinski ne puisse pas exprimer son point de vue dans le cadre de l’université ». Il rappelle que l’université doit être un « lieu de débat, de conversation et de dialogue. » 

 

Arthur Barbaresi 

 

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