Fin du diesel : Vers un retour des gilets jaunes avant 2024 ?

Les automobilistes vont payer une partie de la facture de la transition écologique en renonçant à leurs véhicules, alors que Total devient Total énergies, et que Libération dénonce une manière de se verdir pour le pétrolier français et questionne ses ambitions écologiques. En effet Total dépend encore largement de l’or noir et va s’employer à pratiquer le Greenwashing pour faire croire qu’il devient écologique, un verdissement du parc automobile qui va coûter cher aux français.

Zones à faibles émissions : Les automobilistes vont participer à la facture de la transition énergétique

Selon Le Monde, Total n’est pas le seul à subir la pression du public et des actionnaires. Deux majors comme Exonn et Shell sont sommés par la justice et l’actionnariat d’en faire davantage pour le climat. Mais alors les gilets jaunes dans tout ça ? Les automobilistes vont participer à la facture de la transition énergétique en renonçant à rouler dans les zones à faibles émissions et à forte polémique. Pour l’instant, les habitants des grandes villes et les banlieusards ne voient pas les interdictions mais Le Monde les leur rappelle.

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Dès le premier juin, un diesel crit’air 4 ne pourra plus rouler dans Paris et dans les grandes agglomérations. Si vous avez une Renault Modus diesel datant de 2005, c’est cuit. Les restrictions vont peu à peu concerner tout ce qui roule. En juillet 2022, ce sera au tour des crit’air 3 : fini les moteurs diesel d’avant 2010 et ceux à essence d’avant 2006. En 2024, ce sera au crit’air 4 et l’interdiction en agglomération de tous les diesels et des voitures à essence d’avant 2011. Qui va payer ? C’est vous et moi. Qui va voir du mal à revendre sa voiture ? Vous et moi. Qui va enfiler un gilet jaune au plus tard en juillet 2024 ? Encore une fois, peut-être bien vous et moi.

David Abiker

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