Depuis les séismes qui ont fait près de 40.000 morts dans le sud de la Turquie et au nord de la Syrie, l’Organisation mondiale de la Santé alerte sur la situation sanitaire dans les deux pays. Une inquiétude grandit, comment fournir de l’eau potable aux millions de personnes touchées par la catastrophe ?
Le tremblement de terre a détruit les stations de pompage et des canalisations
Les infrastructures civiles ont été durement touchées des deux côtés de la frontière. Les ONG distribuent de l’eau en bouteille aux rescapés et installent des sanitaires. Mais cette solution temporaire est très fragile, une deuxième catastrophe humanitaire pourrait arriver.
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La plus grande crainte reste le choléra. Cette bactérie que l’on trouve dans les eaux usées était déjà présente dans la région. En Syrie, au moins 45.000 cas sont déjà recensés. Avec le regroupement des populations et l’absence d’hygiène, ce chiffre pourrait exploser dans les prochaines semaines, selon François-Xavier Weill, directeur du Centre national de référence du choléra : « Ça se propage à la vitesse d’un feu de forêt. Au Yémen, on a eu plus de 2 millions de cas et les gens mourraient de déshydratation. Il faut intervenir le plus rapidement possible, rétablir l’eau potable, augmenter le niveau d’hygiène et donner des antibiotiques pour casser la transmission ».
Rémi Pfister
Ecoutez le reportage de Rémi Pfister à 3’30 :
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