Haydn fait partie de la “trilogie viennoise” avec Mozart et Beethoven. Compositeur prolixe, il fait preuve d’une grande inventivité mélodique, teintée parfois d’un certain humour. Symphonie, concerto, musique sacrée… il a tout fait ! Pour les générations suivantes, il reste surtout l’un des pères du quatuor à cordes.
Haydn passe une trentaine d’années au service des Esterházy, une riche famille de l’aristocratie hongroise.
Haydn passe son enfance comme petit chanteur de la cathédrale de Vienne. Devenu adulte, il apprend les ficelles de l’opéra auprès du compositeur Porpora. Il complète sa formation en étudiant les traités disponibles à l’époque. En 1761, il entre au service du prince Esterházy. Il y passera une grande partie de sa carrière, composant pour ses mécènes des sonates pour clavier, des concertos, des symphonies, des messes etc.
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L’hymne national allemand est en fait le mouvement lent du Quatuor “L’Empereur”
En 1790, le nouveau prince Esterházy dissout son orchestre personnel. Voilà qui libère Haydn de presque toutes ses obligations musicales. Invité en Angleterre, il y compose ses dernières symphonies (n°95 à 104, qu’on surnomme désormais les “londoniennes”). Impressionné par les œuvres de Haendel, il rentre en Autriche avec l’idée d’écrire des oratorios. Ce sera La Création et Les Saisons. Avec Haydn, le quatuor à cordes atteint le modèle d’équilibre d’une “conversation à quatre”. Notons que le deuxième mouvement du Quatuor op.76 n°3, composé pour l’anniversaire de l’Empereur (d’où son titre), est aujourd’hui l’hymne national de l’Allemagne !
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Sixtine de Gournay
1) Symphonie n° 88, Final (Leonard Bernstein dirige le Philharmonique de Berlin… uniquement de la tête !)
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2) Concerto pour violoncelle en Ut Majeur, 1er mouvement (Mstislav Rostropovich)
3) Quatuor à cordes op.76 n°3 « L’Empereur » (Ensemble Schostakovich)
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4) Trio avec piano « Tzigane », Rondo final « à la hongroise » (Trio Guarneri de Prague)
5) La Création, duo d’Adam et Eve (Lisette Oropesa, Adam Lau, direction John Nelson)