Marier la symphonie et le lied. C’est ce qu’a réalisé Gustav Mahler avec Le Chant de la Terre, créé à Munich en 1911.
Au programme Le Chant de la Terre de Mahler et la Symphonie de chambre n°1 de Schoenberg
Gustav Mahler a puisé son inspiration dans la poésie chinoise, mettant en musique des textes du VIIIe siècle, traduits en allemand. La Chine est évoquée par quelques touches, à travers le triangle, la harpe ou encore la mandoline. Les six lieder, qui constituent Le Chant de la Terre, sont chantés alternativement par un ténor et une mezzo-soprano, en l’occurrence pour ce concert, les Britanniques Tobby Spence et Sarah Connoly, avec l’Orchestre National de Lille placé sous la direction d’Alexandre Bloch.
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En première partie vous pourrez entendre la Symphonie de chambre n°1 de Schoenberg. Créée en 1906, elle s’inscrit dans la lignée de la période post-romantisme du compositeur alors âgé de 32 ans, et annonce celle, atonale qui assurera sa postérité. Ce concert donné le 8 décembre dernier au Nouveau Siècle sera présenté par Laure Mézan.
Jean-Michel Dhuez