Nike annonce une pénurie de certains de ses produits à Noël

istock

Depuis cet été avec l’arrivée du variant Delta, on assiste à une énième vague de Covid. Si en Europe on commence à y faire face grâce à la vaccination, la situation en Asie qui a eu moins de vaccination et a mis en place la stratégie dite “zéro Covid”, rencontre des difficultés.

Au Vietnam ou en Malaisie il y a encore des usines fermées et le retard s’accumule

Quand on a quelqu’un de contaminé dans une famille, un bureau ou une usine, on enferme tout le monde. On ne peut pas stopper totalement ce virus et l’Asie du Sud-Est qui est l’usine du monde pour les chaussures et les produits textiles, a été frappée. Les fermetures d’usines se sont multipliées et la production n’est pas au niveau attendu. Au Vietnam ou en Malaisie il y a encore des usines fermées et le retard s’accumule. Même si tout recommençait demain à tourner à 100% il faudrait des mois pour combler le retard accumulé dans la production.

A lire aussi

 

Si on arrivait à produire plus, la logistique mondiale resterait elle aussi terriblement grippée. Les bateaux sont pleins à craquer et on manque de containers. Il serait très difficile d’exporter plus si on produisait plus car on vit en fait dans un monde de spécialisations géographiques et de flux tendus. Toute la production est concentrée dans quelques pays et comme les entreprises ne veulent pas avoir trop de stocks, on risque de devoir payer avant de les avoir vendus. Nike n’arrivera pas forcément à produire tous les modèles mais il y aura quand même des baskets et des maillots. Le consommateur aura simplement moins de choix.

Zara a réussi à limiter les risques en étant un peu moins mondialisée

Aucune entreprise ne pouvait prévoir le Covid et on ne peut pas dessiner un outil industriel et logistique capable de faire face à une crise hors normes comme celle-là. La solution est de faire preuve d’une forme de souplesse. Une entreprise comme Zara a réussi à limiter les risques en étant un peu moins mondialisée. Elle fabrique en plus petites séries et est proche des zones de consommation et  donc plus réactive. Si on ne peut pas tout produire, on peut pousser le consommateur à acheter ce qu’il y a en stock.

A lire aussi

 

Le samedi 25 septembre au Parc des Princes, le PSG n’a pas joué avec son habituel maillot rouge et bleu mais avec un maillot gris et noir. Ce maillot qu’on appelle le « third », c’est à dire le troisième, est en général présenté vers Noël. Cette année comme le PSG a vendu trop de maillots grâce à Lionel Messi, il a été décidé de sortir ce maillot en stock avec un peu d’avance.

David Barroux

Retrouvez le Décryptage Economique