James Bond : pourquoi ce film va booster les entrées dans les salles de cinéma françaises

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James Bond revient sur les écrans ce mercredi 6 octobre, un événement cinématographique mais aussi économique.

James Bond génère au moins 500 millions de dollars de recettes parfois même un milliard

James Bond sauve le monde mais sauve aussi régulièrement le cinéma. Cette année encore, le 7ème art compte beaucoup sur l’espion anglais pour remplir les salles. 007 est un héros très spécial et pratiquement un cas unique. Il n’y a pas d’autre personnage récurrent qui ait connu autant de films puisqu’il s’agit du 25eme opus cette année. Bond est un héros mondial à part en Corée du Nord. D’ailleurs pour être vraiment mondial, le méchant dans le film, est un psychopathe apatride et cela marche car James Bond génère au moins 500 millions de dollars de recettes parfois même un milliard.

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En France, le film peut faire entre 3 et 6 millions de spectateurs ce qui est impressionnant surtout dans une année très difficile pour les salles françaises. De nombreux films comme cet épisode de James Bond ont été retardés. Les grosses productions arrivent mais l’obligation du pass sanitaire pèse sur les entrées. Ce film est une machine économique car au-delà des entrées en salle, James se finance par ce qu’on appelle le placement de produits. Si vous voulez qu’une voiture, un costume, un téléphone ou une bouteille de vodka apparaissent dans un Bond, les entreprises doivent payer. On valorise cela à environ 100 millions de dollars par films, quand on sait que le budget d’un 007 tourne autour de 300 millions, c’est incroyable.

Nokia, Aston Martin, Bollinger : des placements de produits rentables pour ces entreprises

Cette stratégie de placement de produit est rentable pour les entreprises. Voir l’espion rouler en Aston Martin fait beaucoup de bien à la marque. Nokia qui fournit des téléphones, a même demandé que l’on retourne des scènes. Avec le retard de la sortie du film, ils avaient depuis sorti un nouveau modèle. Les entreprises se servent de l’événement aussi pour communiquer.

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Être partenaire, est l’occasion d’organiser des avant-premières ou comme les champagnes Bollinger, de sortir des coffrets en édition limitée. Toutes les marques ne payent pas la même somme pour être mises en avant par le héros de sa majesté. On dit par exemple que le grand cru classé d’Angélus qui est une nouvelle fois dégusté avec modération par Bond et Moneypenny apparait parce que les producteurs de la franchise adorent ce vin. Ils ne demandent pas à être payé en cash pour ce placement de produit, mais en liquide.

David Barroux

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