Démographie : Cette étude choc qui prévoit 4 milliards d’êtres humains en 2100

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Alors que l’on compte 8 milliards de femmes et d’hommes sur Terre actuellement, ce nombre pourrait être divisé par deux d’ici à 2100 selon une étude démographique de la banque HSBC, à rebours des autres estimations. Une potentielle bonne nouvelle pour notre planète surpeuplée et à bout de ressources.

Selon HSBC, la division de la population mondiale par deux serait cohérente avec la baisse continue de la fécondité

Coup de tonnerre sur la démographie mondiale. Dans les prévisions très sérieuses de la banque HSBC, le retour à 4 milliards d’habitants sur notre planète – soit le niveau démographique de 1975 – n’est pas le résultat d’un scénario catastrophe d’un film hollywoodien ou d’une pandémie. C’est la suite logique d’une tendance qui se généralise : la baisse continue de la fécondité. Apanage des pays occidentaux jusqu’à récemment, ce phénomène est en train de devenir la règle dans de nombreux pays émergents, Chine en tête. Partout, le développement économique rime avec participation accrue des femmes au marché de travail, hausse des prix du logement et de la scolarité. Autant de facteurs qui limitent le nombre d’enfants par famille. Dans ces conditions, si les économistes d’HSBC voient juste, la trajectoire démographique mondiale ne peut que s’infléchir. Une véritable révolution, alors que les experts de l’ONU tablaient jusqu’ici sur un pic à 10 milliards à l’horizon 2100.

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Un soulagement pour notre Terre surpeuplée et un rééquilibrage migratoire entre continents

Les conséquences d’une telle diminution seraient forcément énormes. Ce serait d’abord une formidable nouvelle pour notre planète. Moins de terriens, c’est moins de besoins en eau, en produits alimentaires, en énergie, en métaux. Bref, c’est la fin du cauchemar d’une Terre surpeuplée et exsangue. Alors, ça ne signifie pas qu’il faut abandonner les efforts engagés pour lutter contre le réchauffement climatique, mais cela change tout de même la perspective de long terme. L’autre grande conséquence d’une inversion de la courbe démographique serait migratoire. Avec des flux très importants entre des régions qui se dépeupleraient – l’Europe et l’Extrême-Orient par exemple – et d’autres, dont la population continuerait de progresser. Un rééquilibrage évidemment essentiel pour ces dernières souvent pauvres, mais aussi pour les pays riches confrontés au vieillissement de leur population. Avec ce que cela implique pour l’économie et le financement des retraites.

 François Vidal

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