Le milliardaire Bill Gates fait la une du New York Times, qui s’intéresse à sa vie privée. Le génial fondateur de Microsoft, l’homme le plus généreux du monde, celui qui vient d’annoncer son divorce à parité avec son épouse Belinda Gates, est dans le collimateur de la nouvelle inquisition américaine.
Bill Gates est décrit comme un séducteur invétéré
Cette nouvelle inquisition américaine, c’est celle qui vous cherche des poux dans la tête mais également dans la culotte. La presse américaine révèle une liaison avec une employée qui aurait obligé le fondateur de Microsoft à quitter le groupe en mars 2020. C’est d’autant plus amusant que sa femme, avec qui il s’est marié en 1994 et dont il est désormais séparé était à l’origine sa secrétaire. Il faut lire le Figaro et le New York Times qui évoquent des révélations qui s’accumulent, à partir de sources anonymes, et qui décrivent le chef d’entreprise comme un séducteur invétéré.
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L’une de ces sources fait état d’une relation extra-conjugale avec une employée de la société. Informé, le conseil d’administration a diligenté une enquête, mais avant que les conclusions soient rendues, le milliardaire a démissionné de son poste d’administrateur. Cette affaire vieille de 20 ans réussit à déstabiliser un conseil d’administration et à écarter le fondateur pourtant déjà en retrait.
Bill Gates et Jeffrey Epstein, condamné pour pédophilie, étaient amis
Plus délicate est l’autre affaire évoquée par le New York Times, celle d’une relation amicale avec l’homme d’affaire Jeffrey Epstein emprisonné et condamné pour pédophilie et que Gates a fréquenté assidument à partir de 2011, même après que soient sorties les premières accusations concernant Epstein. Le Figaro écrit même qu’une des raisons pour lesquelles Belinda Gates aurait voulu divorcer est qu’elle n’aimait pas Epstein, et estimait que sa fréquentation était absolument incompatible avec les missions de la fondation qu’elle dirige encore avec son mari. Lisez le Figaro ce matin pour voir à quel point la vie intime des dirigeants d’une entreprise multinationale et cotée en bourse s’imbrique étroitement avec sa gouvernance, son image et ses équilibres financiers.
David Abiker