Le dernier film du réalisateur américain Wes Anderson, The French Dispatch, est présenté ce mardi 13 juillet au festival de Cannes. L’histoire d’un magazine à gros tirages dont les journalistes élaborent l’ultime numéro après la mort de leur rédacteur en chef.
Wes Anderson : Le Figaro reconnaît que son style continue d’impressionner
La particularité de ce film, nous dit Libération, c’est qu’il parle d’abord de la France des années 50-70 en général et d’une ville en particulier, baptisée Ennui-Sur-Blasé, tout un poème. Il s’agit en fait de la ville d’Angoulême où a été tourné le long-métrage. Une réinvention bricolée où les bâtiments rappellent les films de Jacques Tati et où des chansons de Charles Aznavour s’échappent des jukebox.
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« Les blasés y verront peut être une source d’ennui », écrit le Figaro, toujours très en forme pendant la quinzaine, « mais dans un festival où les films informes sont en nombre, le style de Wes Anderson continue d’impressionner ». Les Angoumoisins trouveront aussi leur compte ajoute Libération : « Les lecteurs les plus assidus de la Charente-Libre y reconnaîtront peut être une rue pittoresque d’Angoulême, ils reconnaîtront aussi peut être leur pharmacienne castée et relookée pour les besoins de l’intrigue ».
Marc Bourreau