Chef d’orchestre célébré dans le monde entier, Esa-Pekka Salonen est également un compositeur reconnu. Et c’est en tant que compositeur en résidence que les responsables de l’Orchestre Philharmonique de Berlin l’ont nommé pour la saison 2022/2023, au cours de laquelle ses œuvres seront jouées lors d’une dizaine de concerts.
Esa-Pekka Salonen est également compositeur et chef d’orchestre en résidence à Hambourg
Chef d’orchestre depuis une quarantaine d’année et actuel directeur musical de l’Orchestre symphonique de San Francisco, Esa-Pekka Salonen, 64 ans, n’est pas prêt à prendre sa retraite. Au contraire, le maestro finlandais compte bien poursuivre sa carrière de chef d’orchestre mais également de compositeur. Fonctions qu’il cumule déjà en tant que compositeur et chef d’orchestre en résidence pour 2 ans à l’Elbphilharmonie de Hambourg et désormais comme compositeur en résidence avec le Philharmonique de Berlin pour la saison à venir.
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Une double-casquette qu’Esa-Pekka Salonen assume et porte comme un défi. « C’est une lutte constante entre le compositeur et le chef d’orchestre. Comme Gustav Mahler. Il a consacré toute sa vie à l’Opéra de la Cour de Vienne. De telles institutions sont des monstres. Elles vous poussent à vous dépasser et à puiser dans vos forces vitales » a-t-il déclaré.
Deux autres chefs d’orchestre finlandais dirigeront des œuvres d’Esa-Pekka Salonen à Berlin
Au cours de cette saison 2022/2023, le Philharmonique de Berlin proposera 10 concerts comprenant des œuvres d’Esa-Pekka Salonen entre le 21 décembre 2022 et le 20 mai 2023. Le maestro finlandais dirigera lui-même ceux du mois de janvier consacrés notamment à son Concerto pour orgue et orchestre avec Olivier Latry (orgue) et à des œuvres de Maurice Ravel et Bela Bartok. Deux autres de ses jeunes compatriotes finlandais, Santtu-Matias Rouvali et Mikko Franck, tous 2 formés comme Esa-Pekka Salonen à la célèbre Académie Sibelius d’Helsinki, dirigeront également plusieurs concerts de cette série sur la scène de la grande salle de la Philharmonie de Berlin.
Philippe Gault
